Si la grande distribution emprunte les codes de la restauration assise, elle ne s’y substituera pas, selon le sociologue Jean-Pierre Corbeau. « Cela n’a pas le même sens d’aller manger dans un Carrefour que de s’asseoir au restaurant. Le projet est différent. Dans le premier cas, il ne faut pas que cela dure longtemps, dans le second, on est là pour se penser manger. » À chaque circuit ses usages. Mais, Jean-Pierre Corbeau y voit d’autres avantages : « La grande distribution offre une nouvelle forme de restauration, moins sédentaire qu’un restaurant classique. Elle permet au consommateur une forme d’anonymat où il regarde les autres faire leurs courses, plutôt que d’être regardé. Cette inversion du sens est jouissive. »
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