Une cantine de quartier bio sans compromis sur la qualité et l’éthique

LE CHEF

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Une cantine de quartier bio sans compromis sur la qualité et l’éthique

Si le bio peine à s’imposer dans les CHR français, certains concepts 100 % bio rencontrent bel et bien le succès. C’est le cas du Bio d’Adam et Ève ouvert en 2012 au cœur de Paris. L’offre y est large et adaptée à tous les goûts et régimes alimentaires et à toutes les bourses. Sa fondatrice, Caroline Séguret, revient sur ce concept et dresse un bilan de ses premières années.Par Alexianne LamyOuvrir un établissement de restauration rapide 100 % bio au meilleur rapport qualité-prix, c’est le défi qu’a relevé Caroline Séguret, en juin 2012, avec Le Bio d’Adam et Ève à Paris. « Je ne suis pas restauratrice à l’origine. Ingénieure en agroalimentaire spécialisée en nutrition, j’ai travaillé dans les achats et le marketing pour les marques et distributeurs bio. » Elle connaît donc très bien cet univers, les fournisseurs, les produits et leurs propriétés. 
Situé près des Halles, au cœur de la capitale, son établissement est l’un des rares en France à avoir obtenu la certification 100 % bio délivrée par l’Agence bio (voir ci-dessous). « Souvent, les établissements proposent des plats bio qui, quand on regarde de près, ne contiennent qu’un ingrédient issu de l’agriculture bio », soulève-t-elle.
Son restaurant est aussi un pied de nez à ce qu’elle nomme « la bio business sans âme ». Il met en avant


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