Un salon de café polyactivités

LE CHEF

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Un salon de café polyactivités

Dans la capitale, un jeune trio d’entrepreneurs propose des espaces innovants répondant à l’évolution des mœurs. Leur système de paiement au temps écoulé, et non selon ce qui a été consommé, favorise une utilisation plurielle. Que son passage soit motivé par le besoin de réviser ou l’envie de se détendre, le client trouve tout ce qui lui faut dans un AntiCafé. L’enseigne, en développement, réussit le tour de force de s’inscrire dans le quotidien de Parisiens.Par Alexianne LamyÀ l’origine de l’aventure AntiCafé se trouve un étudiant venu d’Ukraine, Léonid  Goncharov. À Paris pour un master d’entreprenariat, il constate que la capitale souffre d’un manque criant d’espaces où l’on peut se rencontrer, partager, jouer ou travailler. Les cafés parisiens sont restés sur leurs acquis et ne remplissent plus leur fonction sociale d’antan. « Léonid s’est aussi rendu compte que les gens allaient rarement dans un café pour l’action unique de prendre une consommation, mais aussi pour bien d’autres raisons », indique Nicolas Perrot, actuel codirigeant de l’AntiCafé.
Léonid  Goncharov imagine alors un lieu en s’inspirant de ce qu’il connaît en Ukraine et notamment des bars à jeux de société, des cafés traditionnels français, des espaces de coworking et, enfin, de son propre salon. Paiement à l’heure ou à la journée
La première unité d’AntiCafé ouvre ses portes à Beaubourg, rue de Quincampoix, en avril 2013. Une communication à travers des blogs de start-up et beaucoup de bouche à oreille permettent


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