Un projet et un lieu alternatifs

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Un projet et un lieu alternatifs

Ce n’est jamais simple de faire face aux habitudes et de se faire une place là où l’on n’est pas attendu. Karine Fridman et Bruno Lequitte peuvent le confirmer. Ovni dans le monde des bars-restos de Lourdes, leur « café-couchette » fait polémique. Mais la fréquentation du Baluchon croît, notamment grâce à ses rendez-vous culturels de plus en plus appréciés.


Par Anthony Thiriet


Karine Fridman et Bruno Lequitte, la quarantaine, avaient une vie plutôt posée lorsqu’ils travaillaient pour l’éducation nationale. « Nous avons eu envie de faire autre chose ! » L’idée d’ouvrir un café-culture est venue de Karine, ancienne documentaliste et médiatrice. En parallèle d’une étude de marché, le couple s’est fait conseiller. « Tout le monde nous disait que la culture n’était pas rentable. Mais c’est ce qui nous motivait avant tout ! »
Les amoureux restent donc sur leur position et achètent, en 2013, un ancien hôtel de 1 100 m² à Lourdes. Pourquoi cette ville ? « C’est une porte d’entrée sur les Pyrénées grâce à la gare et à l’aéroport ! » Comptent-ils attirer les pèlerins ? « Ce n’est pas notre clientèle cible. Nous cherchons à nous différencier de l’offre lourdaise classique


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