Bien avant la crise sanitaire, la GMS misait déjà sur la restauration. Deux ans après le Covid, les enseignes comme Franprix ou Monoprix repartent à la conquête des convives, du petit déjeuner au repas du soir. Résultat ? Des CA en forte hausse sur cette offre de snacking et une prise de part de marché non négligeable sur la restauration. Et surtout une bonne façon pour la GMS de trouver des relais de croissance et de dynamiser le trafic en magasin. Une concurrence à ne pas négliger. Dossier réalisé par Pascale Benhaïem-Komlos.
Entre 54 et 57 % des repas du midi sur les lieux de travail sont désormais pris en GMS.
Source : Food Service Vision
À l’heure du déjeuner, on avait l’habitude de voir les clients se presser à la boulangerie du coin pour acheter un sandwich ou une salade. Désormais, ils font aussi la queue chez Monop’ daily ou chez Franprix. Ils consomment leur déjeuner sur place, au bureau, ou même chez eux induisant un marché qui commence à peser, selon Bernard Boutboul, Gira. « Dans nos études, nous avons créé un nouveau segment, celui des “circuits alimentaires alternatifs” qui comprennent la GMS et le commerce de proximité. Et ce segment pèse désormais 6 milliards sur les 100 milliards d’euros du total food service. La restauration en GMS et au sein des commerces de proximité affiche
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