Histoire. Les sushis, spécialités japonaises à base de poisson cru, ont débarqué en France un peu avant les années 2000, Planet Sushi s’y étant implanté en 1998. Ils devront par contre attendre 2011 pour atteindre leur apogée, selon CHD Expert, qui précise que « les points de vente de sushi sont quadruplé en 10 ans » et que « le marché est devenu hyperconcurrentiel ». Alors que ce segment est considéré comme moderne, celui de la restauration asiatique – hors sushi – n’a pas forcément bonne image. Le plus ancien restaurant chinois de Paris serait L’Empire Céleste, ouvert depuis les années 50. Les traiteurs asiatiques, ouverts par les immigrants, séduisent surtout pour leurs prix doux.
Etat des lieux. Une étude menée par CHD Expert en janvier 2016 indiquait que 66 % des Français avaient consommé au moins une fois des sushis ce mois-là. 39 % de ces consommateurs s’étaient rendus dans les restaurants japonais indépendants, qui représentent une forte part de marché du segment. Mais il semblerait que l’offre dépasse aujourd’hui la demande et que l’effet de mode soit passé. « Les consommateurs ont un sentiment de lassitude vis-à-vis du sushi », indique CHD Expert. Cela a sans doute favorisé la diversification des offres et le développement des bentos, ramens et autres bo buns. Concurrencée par les enseignes de sushis, la restauration chinoise s’est mise à en proposer. Le riz cantonais et les nems restent cependant les grands classiques
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