Sortir de sa zone de confort (… ou d’inconfort)

LE CHEF

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Sortir de sa zone de confort (… ou d’inconfort)

De l’oxygène, de la hauteur, des perspectives… Au quotidien, l’exercice de restaurateur ne permet guère de prendre du recul. Les injonctions s’accumulent et on peut facilement perdre de vue les priorités. Pour un dirigeant, comment garder une certaine distance pour prendre les décisions les plus justes ?
On ne peut se garder d’évoquer l’outillage, c’est-à-dire les outils et méthodes de gestion du temps et des priorités. En effet, il est utile de lister les axes prioritaires, de les classer par degré d’urgence et/ou d’importance. En effet, il est précieux d’insérer des rappels à l’agenda pour ne pas oublier de régler la TVA, de donner une réponse à une candidature, d’envoyer les données de salaires à l’expert-comptable. Qui n’a jamais expérimenté les « listes de choses à faire » peut commencer pour en tester l’efficacité sur les accomplissements. La performance évolue avec la mise en place de la technique. On va plus vite que les autres. Dans un monde qui accélère sans cesse, le dirigeant qui s’impose une rigueur dans l’identification et le traitement de ses priorités peut rester sur le haut de la vague.
Mais il y a un « mais ». Qui a expérimenté les listes, rappels et sonneries en tous genres sait que la technique ne résout pas toutes les problématiques. Pour la raison que les listes de choses à faire ne désemplissent jamais. Une tâche en bouscule une autre. Pour la raison que la


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