Retrait de la proposition de loi « non fait maison » : la profession réclame un nouveau texte

Retrait de la proposition de loi « non fait maison » : la profession réclame un nouveau texte
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La CGAD, le GHR et l’UMIH ont exprimé leur satisfaction après le retrait de la proposition de loi visant à imposer la mention « non fait maison » sur les cartes des établissements ayant une activité de restauration. Cette mesure devait être débattue en Commission des affaires économiques le 20 mars puis dans l’hémicycle le 25.


« Nous défendons la qualité et la transparence pour les consommateurs pour toute la filière de la restauration hors domicile, mais nous refusons de faire apparaitre une mention négative sur nos cartes ou tout autre support ! », déclarent d’une même voix les 3 organisations, selon lesquelles cet abandon « ouvre la voie à des propositions plus adaptées et constructives, favorisant la transparence, tout en respectant la complexité de nos métiers ».


Un "système d'affichage spécifique"


La CGAD, le GHR et l’UMIH suggèrent, entre autres initiatives, de mettre en place un système d’affichage spécifique, obligatoire et harmonisé, permettant aux consommateurs d’identifier clairement les plats « fait maison » de ceux « non fait maison », à partir de produits industriels.


« Je comprends parfaitement les préoccupations soulevées par les parlementaires et leur combat contre la malbouffe, cette lutte a mon soutien inconditionnel ! Cependant il est crucial que toute évolution législative et réglementaire tienne compte des réalités de nos métiers. C’est pourquoi nous restons ouverts et engagés en faveur d’un texte positif », déclare Thierry Marx, président confédéral de l’UMIH.


Une "véritable demande des professionnels"


« Il est important de se donner le temps de travailler au futur de la mention « fait maison ». Il y a une véritable demande des professionnels qui veulent moderniser et démocratiser le « fait maison » sans pour autant le dénaturer, mais il ne faut pas se précipiter si l’on veut respecter les deux objectifs assignés d’informer davantage les clients et de valoriser encore plus le travail des restaurateurs. Notre mission est de comprendre et de répondre parfaitement à cette demande avec le gouvernement et la Représentation Nationale », ajoute pour sa part Catherine Quérard, présidente du GHR.


Et Joël Mauvigney, président de la CGAD, de conclure : « Notre gastronomie est reconnue dans le monde entier. Stigmatiser notre alimentation aux yeux des consommateurs français, européens et internationaux ne renforcera pas l’attractivité de notre pays. Il nous faut plutôt construire ensemble un système qui valorise le savoir-faire et le travail de nos professionnels en ayant recours à une communication positive. »


M.B.

 


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