Xerfi a dévoilé début novembre les conclusions d’une étude intitulée « Les enseignes de restauration rapide – Réinventer les offres pour stimuler la croissance et se différencier ».
Si le rapport fait état d’un nombre croissant d’établissements de ce type – la France en compterait près de 50 000 – il observe également un recul du volume de ventes moyen par restaurant de 3% depuis 2019.
Un chiffre qui illustre « la saturation d’un secteur ou du moins la surabondance de l’offre de fast-food », dans un contexte où la concurrence d’autres circuits (boulangeries et supermarchés en tête) se fait par ailleurs de plus en plus rude.
L’étude pointe aussi d’autres facteurs pesant sur les marges d’exploitation du secteur, citant en premier lieu les nouvelles normes et réglementations, en particulier l’interdiction de la vaisselle jetable pour les repas servis sur place.
Face à ces observations, le rapport livre plusieurs pistes pour permettre aux enseignes de se démarquer : proposer la livraison en marque blanche pour garder le contrôle sur la donnée client et réduire les coûts ; ou encore digitaliser l’expérience client grâce à la commande à table via QR Code, jugée plus simple à mettre en œuvre et moins coûteuse que les bornes.
Xerfi conseille aussi de miser sur l’IA générative pour automatiser ses process de réponses et ainsi améliorer sa e-reputation, tandis que les algorithmes d’IA prédictive peuvent être déployés pour optimiser la gestion des stocks et réduire le gaspillage alimentaire.
Enfin, « l’implantation des établissements dans certains départements ruraux doit être envisagée pour combler un déficit d’offre », indique l’expert, concluant que « pour capter le marché de la pause déjeuner, les enseignes de restauration rapide peuvent par exemple proposer un service de distribution automatique aux entreprises et aux collectivités ».
M.B.
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