Le tourisme français a perdu en un peu plus de vingt ans 13 % de sa part de marché dans le tourisme mondial. Dans le même temps, les Etats-Unis gagnaient 47 %, s’affirmant comme première destination mondiale. Quant à l’Espagne, durant cette période, elle a gagné ce qu’a perdu la France et nous a ravi la place de seconde destination. Notre baisse n’est pas terminée, car la concurrence des pays émergents devient de plus en plus féroce : Chine, Est du bassin méditerranéen, Maghreb. En élisant Paul Dubrule président de Maison de la France, organisme tendant à soutenir à l’étranger l’image de la destination France, les acteurs du tourisme français ont montré qu’ils étaient conscients des périls à venir.
Paul Dubrule va s’attacher à modifier l’offre de la destination France en lui donnant un aspect et un contenu plus modernes et plus ludiques.
«Nous sommes une destination chère, baisser les charges et la TVA est une nécessité vitale pour le secteur de l’hôtellerie restauration, mais nous resterons une destination plus chère que les pays émergents.»
Les reconquêtes de parts de marché ne se feront que très partiellement par un effet baisse des prix plus ou moins illusoire. Pour le fondateur du leader européen de l’hôtellerie, il faut jouer sur nos points forts, l’incomparable (hormis l’Italie) patrimoine culturel et naturel de notre pays. Mais pour rendre ce patrimoine plus attractif auprès de la clientèle étrangère, il doit
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