Les Français passent toujours plus de temps sur les réseaux sociaux virtuels et y échangent tout un tas d’informations. Sous le coup de l’émotion ou de la colère, certains y rédigent des critiques envers leur employeur ou leur entreprise… En oubliant le côté « public » de ces plateformes. Que dit la loi ? Comment les dirigeants sont-ils protégés ? On fait le point avec le cabinet Jeantet.
Informations recueillies et coordonnées par Anthony Thiriet Avec plus d’un milliard d’utilisateurs, Facebook est le réseau social le plus utilisé au monde, tant par les entreprises que par les salariés. Son développement et son utilisation en tous lieux et à tout moment amènent la problématique de la maîtrise des informations publiées.
La question se pose alors de savoir si des propos tenus par des salariés en dehors du temps de travail sur Facebook peuvent donner lieu à des sanctions prononcées par l’employeur. La réponse dépend de la qualification que le juge leur donne : propos excessifs, dénigrement, injures ou diffamation… En fonction, le salarié pourrait se voir licencier pour faute grave et être condamné à payer de lourdes amendes.
Vie privée, informations publiques
Selon le principe du droit au respect de la vie privée du salarié sur son lieu de travail, l’employeur ne peut pas utiliser n’importe quelle preuve pour démontrer la faute d’un employé et, encore moins des faits relevant de sa vie privée.
Le « mur »
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