La petite chaîne française de « hamburgés », en plein essor dans l’hexagone, a traversé la Manche. Depuis 5 mois, elle tente d’attirer les Londoniens avec ses bérets, tommes de fromage et bouteilles de vins. Installée dans un quartier central et de bureaux, elle a dû adapter son concept et sa communication pour satisfaire une clientèle particulière. Rencontre avec Mathieu Durand, directeur de cette unité londonienne.
Anthony Thiriet : Dans quel état d’esprit avez-vous ouvert Big Fernand à Londres ?
Mathieu Durand : Nous sommes arrivés avec le concept tel que nous le déployons en France, tout en sachant que nous aurions sans doute à le faire évoluer. Cette unité a en fait été conçue comme un test. Il ne s’agissait pas de nous obstiner avec nos certitudes mais de comprendre le fonctionnement et les spécificités du marché anglais pour nous y adapter. Les premières semaines, nous nous sentions vraiment comme dans un laboratoire. C’était passionnant de découvrir les réactions des Londoniens. Tester notre enseigne à leur contact était, selon nous, la meilleure façon de proposer un lieu qui réponde à leurs attentes.
A.T. : Quelles ont été vos premières adaptations ?
M.D. : Préalablement à l’ouverture, nous avions modifié notre communication. Notre baseline évoquant les « hamburgés » n’aurait pas eu de sens pour les Anglais, nous l’avons transformée en « The french burger workshop ». Depuis l’ouverture, nous avons réalisé quelques changements dans le concept, à
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