[Point de vue] Titres-restaurant : l’Umih monte au créneau

[Point de vue] Titres-restaurant : l’Umih monte au créneau
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Alors que la secrétaire d’État à la Consommation, Laurence Garnier, vient d’annoncer que le gouvernement est favorable à la prolongation de la dérogation permettant d’utiliser le titre-restaurant en grande surface pour acheter des produits alimentaires non directement consommables, l’UMIH continue de s’opposer vigoureusement à cette mesure. Cette disposition, initialement conçue comme temporaire pour protéger le pouvoir d’achat face à l’inflation, est devenue un sujet conflictuel avec le secteur de la restauration.


 


L’élargissement de l’utilisation des titres-restaurant à tous les produits alimentaires a considérablement favorisé les grandes et moyennes surfaces (GMS) au détriment des commerces de proximité et des restaurants. Les chiffres sont éloquents : à peine 40 % des titres-restaurant sont aujourd’hui dépensés dans les établissements de restauration, d’après la Commission nationale des titres-restaurant (CNTR). Cette situation représente un manque à gagner conséquent pour un


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secteur déjà fragilisé par les crises successives. Franck Chaumes, président UMIH Restauration, souligne « l’importance du dispositif pour stimuler la fréquentation des établissements, particulièrement pendant le service du midi ».


Des conséquences économiques alarmantes
Un sujet qui pose d’autant plus problème dans un contexte économique assez peu favorable : le secteur de la restauration fait actuellement face à des défis majeurs. À fin juillet 2024, le nombre de défaillances cumulées sur les douze


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