![[Point de vue] L’épineuse question des titres restaurant…](/wp-content/uploads/sites/4/2025/01/PDF_HD_TR-451_Page_57_Image_0002.jpg)
Redonner aux titres-restaurant leur vocation première en les dédiant exclusivement aux CHR : l’enjeu est de taille. Interview exclusive de Catherine Quérard, présidente du GHR, sur l’évolution à venir du titre-restaurant…
Quelle est selon vous la finalité du dispositif du titre-restaurant ?
Catherine Quérard : Créés en 1967, les titres-restaurant sont, selon le Code du travail, des « titres spéciaux de paiement remis par les employeurs à leur personnel salarié pour lui permettre d’acquitter en tout ou en partie le prix d’un repas consommé au restaurant ». Par dérogation, les titres-restaurant sont valables jusqu’au 31 décembre 2024 pour l’achat de tout produit alimentaire, qu’il soit directement consommable ou non.
Quel est l’impact économique du titre-restaurant sur le secteur de l’hôtellerie et de la restauration ?
C.Q. : En 2023, plus d’un milliard de titres-restaurant ont été émis pour une valeur faciale globale de 9,4 Md€. Plus de 150 000 restaurateurs – soit 75 % des commerçants assimilés, 13 500 grandes et moyennes surfaces et 1 900 détaillants en fruits et légumes – se partagent aujourd’hui ce marché. Et l’impact des titres-restaurant va au-delà de leur seule valeur faciale. Selon la CNTR, la Commission nationale des titres-restaurant, pour 1€ de titre-restaurant dépensé, 2,70€ sont injectés dans l’économie locale. Au niveau national, ce sont 14 Md€ qui sont ainsi injectés dans l’économie chaque année.
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