Le rêve de tout restaurateur, la conquête permanente, l’étoile impossible à atteindre… Qu’il s’agisse d’une gestion concédée, d’une nouvelle unité de restauration en nom propre ou d’une direction salariée, les principes de la délégation de compétences restent les mêmes. Ces principes sont connus pour la plupart d’entre eux. Et pourtant, la réalité du terrain montre qu’ils sont mal appliqués, ce qui engendre des frustrations, quand ce n’est pas l’abandon de toute velléité de développement. Alors, comment faire pour réussir une délégation de compétences en RHF ? Ou peut-être devrions-nous dire « comment être » ? Laurent Pailhès nous en parle et nous livre ses conseils.
Informations recueillies par Anthony Thiriet
Le concept de délégation peut sembler vague. Qu’est-ce et comment les restaurateurs l’intègrent-ils ?
Laurent Pailhès : Déléguer n’est pas un phénomène mystique et compliqué. L’action de déléguer demande d’abord de prendre du recul pour mieux cerner les besoins et les envies des personnes à qui on envisage de confier une forme de délégation de compétences. Le secteur de la RHF est, selon moi, particulièrement en retard sur la question. Il n’applique souvent pas certains principes qui donnent pourtant des résultats. Les conséquences positives d’une délégation réussie sont mesurables. Elle peut par exemple se traduire par une disponibilité agréable du personnel auprès des clients dans un esprit d’écoute et de service. Les restaurants où les clients se sentent bien, au
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