Avec 60 % de son CA qui dépend des livraisons, Planet Sushi* poursuit son engagement avec les agrégateurs, tout en conservant sa flotte de scooters. Récemment nommé CEO du groupe, Alexandre Maizoué se confie sur une stratégie qui semble habile.
Propos recueillis par Marie Frumholtz
Pourquoi Planet Sushi garde-t-elle ses propres livreurs ?
Alexandre Maizoué : La livraison est son cœur de métier, le monde du sushi comme celui de la pizza s’y étant mis bien avant l’ère de l’ubérisation. L’enseigne est née en 1998 et avec elle sont arrivés les premiers livreurs et les premiers scooters. Nous pensons avoir, aujourd’hui, un véritable savoir-faire en la matière. Par ailleurs, dans ce domaine, les points de contact avec le client ne sont pas très nombreux. Nous tentons de faire la différence avec nos équipes de livreurs formés, notamment sur la partie excellence opérationnelle et qualité de service. Ils arborent une tenue vestimentaire aux couleurs de Planet Sushi et apportent une attention particulière au client, ou lui adressent le petit mot qui va bien, au moment de la livraison.
Comment l’enseigne va-t-elle évoluer dans ce domaine ?
A.M. : Nous sommes en train de basculer l’intégralité de notre flotte de 120 scooters sur des modèles électriques digitalisés. Cette démarche s’inscrit dans notre projet de RSE et répond à notre envie de créer une vraie interaction avec le consommateur. Nos deux-roues vont
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