La crise sanitaire a fait évoluer les mentalités des salariés, impactant entre autres le secteur de la restauration. Résultat ? Pour ne pas être obligés comme l’été dernier de baisser le rideau en pleine saison, les restaurateurs revoient leur copie…
Avec un enjeu de taille, celui de réenchanter les métiers de la restauration, en cuisine comme en salle.
On parlait l’an dernier de 200 000 personnes manquantes dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Un an après, la situation reste tendue malgré une légère amélioration si l’on en croit certains experts. Une pénurie de personnel qui n’est certes pas nouvelle : les métiers de la restauration impliquent des contraintes, comme celle de travailler lorsque les autres se reposent, dimanche et jours fériés inclus, avec souvent une grande amplitude horaire et des coupures fatigantes, sans oublier des salaires qui avaient bien besoin d’être revalorisés. « Compte tenu des difficultés du métier, c’est un problème récurrent depuis 15 ans dans le secteur de la restauration et du bâtiment, reconnaît Bernard Boutboul, président de Gira. Mais le problème s’est accentué au sortir de la crise sanitaire puisque 30 % des salariés mis en chômage partiel dans la
restauration par le gouvernement n’ont pas souhaité revenir, ce qui explique en partie
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