« On mange moins et moins bien » : quand l’inflation accélère la précarisation des foyers

« On mange moins et moins bien » : quand l’inflation accélère la précarisation des foyers
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Le 10 avril dernier, La Tablée des Chefs et Ipsos dévoilaient les résultats de leur enquête sur la précarité et l’éducation alimentaires. Leur constat : l’inflation a poussé 9 personnes sur 10 à changer d’habitudes alimentaires en renonçant à l’achat de certains produits ou en supprimant un repas de la journée.


L’impact de l’inflation sur la précarité alimentaire touche principalement les personnes aux revenus les plus modestes, les familles avec plusieurs enfants et les jeunes entre 18 et 24 ans. 39% des personnes interrogées affirment que leurs dépenses alimentaires représentent entre 26% et 55% de leurs revenus mensuels.
99% d’entre eux ont vu leur budget impacté. Ainsi, 19% des répondants achètent moins, et de moins bonne qualité, pour le même prix. Pour 53% d’entre eux, réduire les portions et la quantité des repas est nécessaire pour limiter les achats alimentaires. 79% des personnes interrogées consomment des produits moins chers : cela concerne 83% des 18-24 ans, et 89% des foyers avec plusieurs enfants.
Autre impact de l’inflation sur les habitudes alimentaires des Français : la consommation de fruits et légumes diminue pour près d’une personne sur 2.


Dégradation alimentaire et risques pour la santé


La Tablée des Chefs, association ayant pour mission de lutter contre la précarité alimentaire, alerte sur la dégradation des habitudes alimentaires, pouvant représenter un risque pour la santé – fatigue, carences, perte de poids, mais également maladies cardiaques,


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