Plutôt que d’entrer dans le journalisme, la télé et le show business comme son père FOG, Alexandre Giesbert a choisi la restauration. Le trentenaire s’est associé à un autre jeune talentueux, Julien Ross, avec lequel il a déjà ouvert 4 établissements variés, en seulement 4 ans, dans plusieurs quartiers de la capitale. Il revient sur son parcours, avec des expériences plus ou moins réussies, et partage son point de vue sur l’entrepreneuriat et la restauration contemporaine.
Propos recueillis par Anthony Thiriet
Anthony Thiriet : Étiez-vous destiné à la restauration ?
Alexandre Giesbert : Pas vraiment. Après un bac général, j’ai suivi une filière classique, sans trop savoir où j’allais. Mon passage dans une fac d’économie fut un échec total. J’ai alors compris que je voulais faire quelque chose de plus concret. Passionné par l’art contemporain, j’envisageais de m’orienter dans ce domaine. Puis, il y avait la restauration, que j’appréciais en tant que client. Mon père m’emmenait souvent au restaurant, notamment chez Da Pietro et Aux Charpentiers, deux adresses qui me faisaient rêver (Paris 6e, ndlr). Comme j’aimais aussi cuisiner, j’ai intégré l’école Ferrandi en 2003, pour 3 ans de formation.
A.T. : Que retenez-vous de cet enseignement ?
A.G. : C’est une école formidable ! J’ai adoré ces 3 années, très formatrices et complètes. Ferrandi nous plonge dans un état d’esprit de créativité et nous invite à expérimenter. J’ai pu y acquérir de la technique mais aussi mieux
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