Avec une voiture bariolée de photos de montagne et Les Bronzés font du Ski en sonnerie de téléphone, Philippe L’Hermine ne passe pas inaperçu et assume la thématique de son groupe de restauration. Les 3 nouvelles adresses 2014 portent la taille du parc de Ch’ti Charivari à 15 unités, seuil critique pour poursuivre une gestion de proximité chère à l’entrepreneur. Celui qui est devenu restaurateur sur le tard est aujourd’hui passionné par ce métier et le défend, tout en songeant à un déploiement national. Nous l’avons rencontré sur la Côte d’Opale.
Propos recueillis par Anthony Thiriet
Anthony Thiriet : Qu’est-ce qui vous a amené à ouvrir votre premier restaurant ?
Philippe L’Hermine : Originaire de Valenciennes, j’ai obtenu à Lille un BTS en gestion des entreprises et une licence en marketing. J’ai travaillé chez un négociant de jouets puis j’ai géré 2 établissements en franchise, Casa et Mexx, à Boulogne-sur-Mer. En 2004, je souhaitais redevenir salarié ce qui n’était pas facile après 7 ans de direction. La restauration m’avait toujours attiré et j’aime la cuisine savoyarde. Rares sont les gastronomies régionales ayant autant de plats connus et appréciés, or les restaurants savoyards ne sont pas nombreux en France. Jeune, j’aimais déguster des raclettes et des fondues au Charivari à Valenciennes. Comme il n’y avait
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