Food Service Vision dévoilait début juin la nouvelle édition de sa Revue Distribution, dédiée à l’analyse de la distribution structurée dans le secteur de la consommation hors domicile.
Le segment a enregistré l’an dernier un CA de 23,4 milliards d’euros, en croissance de 10,8% par rapport à l’année précédente et en hausse de 4,6 milliards d’euros versus 2019.
La distribution structurée, qui regroupe aujourd’hui 26 acteurs et représente 67% de la distribution CHD, est portée par deux leaders qui représentent à eux seuls 40% du secteur : les groupes Metro (n°1) et Pomona (n°2). Le segment est globalement très fragmenté, avec 17 acteurs représentant entre 0,5% et 6,5% du marché.
L’étude note également une légère perte de terrain du modèle « cash & carry » au profit de la distribution livrée, qui pèse plus de 81% du marché.
Une offre rationalisée et plus durable
Plusieurs autres constats émanent du rapport : la rationalisation de l’offre d’une part, avec la valorisation des marques distributeurs pour proposer des produits d’entrée de gamme au meilleur rapport qualité / prix.
Mais également le développement soutenu des offres durables basées sur un sourcing local des produits labellisés et des propositions végétales. Ainsi, la part des produits « origine France » dans les offres promotionnelles des distributeurs est passée de 35,2% à 37,6% entre 2019 et 2023, tandis que le poids du « veggie » a augmenté de 52% entre 2021 et 2023.
Sur le plan de la RSE, un renforcement des initiatives sur la logistique bas-carbone et un retour de plus en plus significatif à la consigne est également observé.
Des tarifs généraux en hausse de 30%
En restauration commerciale, la part des produits halal a augmenté de 29% entre 2021 et 2023, souligne par ailleurs la Revue. Du côté de la restauration collective, la demande migre vers davantage d’offres snacking et adaptées à tous les instants de consommation.
Enfin, l’étude fait état d’une hausse moyenne de 30% des tarifs généraux des distributeurs entre 2019 et 2023 (dans le détail, 34% pour l’épicerie, 31% pour le surgelé et 29% pour le frais).
M.B.
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