En dépit d’une météo très capricieuse (le printemps 2024 ayant été le 4e plus pluvieux jamais enregistré), la restauration a une fois encore prouvé sa résistance sur les mois de mars, avril et mai 2024. C’est ce qu’indique Food Service Vision dans sa 19e Revue stratégique, faisant état d’une progression moyenne de 3% du CA du secteur sur cette période.
L’étude note également un « effet vacances » de plus en plus visible : grâce à des ponts particulièrement favorables, davantage de Français sont partis en vacances en mai et plus longtemps. Entre mai 2023 et mai 2024, la part des occasions de repas pendant les vacances est ainsi passée de 18% à 26%, et 40% des Français interrogés affirment avoir davantage dépensé au restaurant durant leurs congés (contre 23% en mai 2023).
Des performances disparates
Autre tendance relatée par Food Service Vision : le faiblissement de la hausse du ticket moyen, qui s’établit à +3% en valeur sur la période, en raison du ralentissement de l’inflation des cartes. Une réelle détente sur le front des prix est en effet observée : au 2e trimestre 2024, les tarifs généraux des distributeurs CHD ont baissé de 2,3%, affichant désormais sur un an une progression de 1,2%.
Les performances du marché, quant à elles, témoignent de nettes disparités. A titre d’exemple, seul un tiers du secteur de la restauration indépendante enregistrait à fin mai une hausse de son CA (contre 41% en mai 2023), tandis que le 2e tiers était stable et le 3e en baisse.
Concernant l’activité estivale, Food Service Vision anticipe une relative stabilité sur la 2e quinzaine de juin et la 1re quinzaine de juillet et prévoit une embellie par la suite, grâce notamment à la fréquentation touristique et à « l’effet JO ».
M.B.
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