Maison Prévost à Douai : Un outil de production bien pensé pour deux restaurants différents

LE CHEF

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Maison Prévost à Douai : Un outil de production bien pensé pour deux restaurants différents
Une façade pour 2 restaurants, au cœur de Douai, rue de la Massue. ©M. Buland

À Douai, Jérôme Prévost a choisi de ne créer qu’une cuisine pour assurer l’envoi des plats servis dans ses 2 restaurants, l’un gastronomique, baptisé La Table des Échevins, et l’autre bistronomique, nommé Boterzing. Le chef n’a cependant pas lésiné sur le matériel et s’est entouré de partenaires de choix. Rencontre et explications.


Par Morgane Buland


Après un bac scientifique et une licence de psychologie, Jérôme Prévost a suivi une formation de cuisinier au lycée Michel Servet à Lille (aujourd’hui lycée hôtelier international), avec un apprentissage de 2 ans à l’Auberge de la Garenne à Marcq-en-Barœul. « J’avais faim de cuisine », se souvient ce fils d’un chef de collectivité. Fraîchement diplômé, il s’est présenté à Éric Delerue au Cerisier, où il fut embauché


Le Boterzing, restaurant bistronomique de 44 places ©M. Buland

comme chef de partie viande. Au bout de 5 ans, il est devenu chef exécutif de cette table étoilée de Laventie. « J’y suis resté encore 5 ans, puis j’ai décidé de me lancer ! »
Ce natif de Flers-en-Escrebieux voulait s’implanter à Douai et s’est tourné vers la municipalité, qui disposait justement d’un local et cherchait un restaurateur pour redynamiser le centre-ville. « Dès la visite,


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