Cet article est intégré au 3e CAHIER COVID-19 B.R.A. (août-sept. 2020)
La loi de finances rectificative n°3 votée par l’Assemblée nationale le 23 juillet 2020 « est une réponse partielle et notoirement insuffisante aux besoins en aide des CHR et traiteurs organisateurs de réceptions » qui sont « confrontés à la pire crise qu’ils n’aient jamais connue », selon Didier Chenet, président du Groupement National des Indépendants. L’organisation reconnaît que ce texte officialise des promesses faites le 14 mai par le Premier ministre lors de la présentation du plan tourisme : exonérations de charges patronales de février à mai, crédit de cotisations égal à 20 % des salaires versés sur la même période, abolition de la taxe de 10 € sur les CDDU depuis le 1er juillet et aide à l’apprentissage avec prime exceptionnelle à l’embauche d’un apprenti de 5 000 € à 8 000 €. Mais « le compte n’y est pas et loin s’en faut ! Le plan présenté le 14 mai, qui était déjà incomplet, est désormais obsolète », lançait Didier Chenet, début août. Voici quelques-uns de ses arguments :
► Ce plan ne règle pas le problème des charges que les entreprises ont dû continuer de payer pendant la période de fermeture du 15 mars au 2 juin (comme
Il reste 75% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Tendances restauration à partir de 49€
Créer un compte