Loi AGEC : changer l’ordre établi

LE CHEF

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Loi AGEC : changer l’ordre établi
© Millo Moravski

Elle a bouleversé le quotidien des restaurateurs. Promulguée le 10 février 2020, la loi Agec engage les professionnels du secteur à repenser leurs habitudes, pour une évolution conséquente des modèles de production et de consommation en France. Quatre ans plus tard, comment s’organise le respect des obligations légales ? Éléments de réponse.
Par Emilie Niel


 


Son objectif est de transformer une économie linéaire, qui consiste en un cycle de vie défini (produire, consommer, jeter), en une économie circulaire. La loi Agec (ou loi anti-gaspillage pour une économie circulaire) a fait son entrée dans la vie des restaurateurs en 2020, articulée autour de 5 axes principaux : mieux informer le consommateur ; mieux produire ; sortir de l’obsolescence programmée ; en finir avec le plastique jetable et lutter contre le gaspillage et pour le réemploi solidaire. Évolutive, elle continue de fixer différents objectifs pour les années futures mais certains points concernant la restauration commerciale sont immuables, comme la fin de la mise sur le marché des emballages en plastique à usage unique d’ici 2040, la réduction de 50 % du gaspillage alimentaire (par rapport au niveau de 2015) d’ici 2030, l’arrêt de l’impression systématique des tickets de caisse… ou, depuis le 1er janvier 2023, l’obligation pour la restauration rapide d’utiliser de la vaisselle réutilisable (gobelets, couvercles, assiettes, récipients, couverts) pour les repas et les boissons servis sur place.


Prendre le tournant au bon moment

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