Pour ce numéro spécial « 40 ans de B.R.A. Tendances Restauration », notre partenaire Laurent Pailhès a 
rédigé un billet d’humeur axé sur le rôle et les ficelles de l’écrit.
Face à la dématérialisation de l’information, et dans un monde où on lit de moins en moins, comment faire passer un message percutant ? Éléments de réponse
Propos recueillis par Anthony ThirietLes historiens ont découvert que l’écriture fut inventée pour comptabiliser les transactions commerciales de blé et de bétail. Ce n’est que plus tard que l’Homme a utilisé l’écriture à d’autres fins. Dans l’entreprise, les écrits justifient toujours leur valeur fondamentale dans le domaine de la comptabilité et du juridique. Mais que penser de l’adage bien connu : « Les paroles s’envolent, les écrits restent » ? En matière de leadership et de stratégie commerciale, il est discutable, à mon sens, pour 2 raisons indépendantes l’une de l’autre.
D’abord, le management peut presque s’épargner de la contrainte d’écrire et rester tout à fait persuasif et efficient. L’engagement, la motivation des équipes s’inscrivent et se développent par la qualité du projet présenté oralement. Il n’y a qu’à constater la corrélation entre le degré d’adhésion d’un groupe à un projet et la qualité de la transmission orale de ce même projet. En termes de leadership, les paroles s’envolent, certes, mais restent ancrées dans les esprits, pour peu que le leader ait
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