Les foodtrucks jouissent d’une popularité sans précédent. Telle est la conclusion de l’entreprise britannique SumUp (terminaux de paiements et logiciels de caisse) dans une étude publiée le 14 mai dernier. La fintech britannique révèle qu’à l’échelle nationale, les volumes d’affaires et d’activité du secteur ont respectivement augmenté de 30% et de 32% entre 2022 et 2024.
Les régions qui tirent le plus leur épingle du jeu sont la Bourgogne-Franche-Comté (+53% de volume d’affaires), les Hauts-de-France (+46%), le Centre-Val de Loire (+39%) ainsi que le Grand Est et l’Île-de-France (+36%). L’étude révèle cependant de fortes disparités. Le Grand Ouest affiche en effet une croissance bien plus timide, à l’image de la Bretagne (+4%), et dans une moindre mesure de la Normandie (+14%) et des Pays de la Loire (+15%).
Si les foodtrucks bénéficient d’une popularité certaine en milieu rural, où ils permettent notamment d’injecter une dose de renouveau, ils ont également la côte dans les zones urbaines. Ainsi, les villes de Nice (+61% de volume d'affaires), Lille (+58%) et Lyon (+51%) affichent une croissance non-négligeable. Un constat plus modéré au sein de la capitale, avec une progression du volume d’affaires de l’ordre de 19%.
« Le caractère lucratif et le faible investissement initial des foodtrucks en font une option attrayante, tout en favorisant une connexion authentique avec la clientèle. La fin de la pandémie ainsi que les compétitions sportives, à l’image du Tournoi des 6 Nations ou des JO à venir, permettent de créer un terreau fertile pour ce type de commerce », explique SumUp.
T.T.
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