Beaucoup de Français se sentent perdus à Londres. Pourquoi ? Parce qu’il est difficile d’y trouver un « bistro du coin » pour boire un café ou une « brassserie de quartier » pour manger un petit plat. En dehors des pubs, le marché se compose surtout de grandes chaînes et de concepts soignés et marketés, prêts à être déployés… Les principales artères du centre de Londres sont assez déroutantes : on retrouve exactement les mêmes enseignes tous les 300 à 500 mètres. Il y a les chaînes de coffee shops évoquées précédemment, mais aussi des grands acteurs de la restauration à Londres comme Prêt à Manger (quelque 170 restaurants, rien que ça) et Eat., concept de fast good possédant une centaine d’unités dans la ville. « Un indépendant ne peut pas s’installer dans de telles rues : les loyers y sont beaucoup trop élevés, indique Mathieu Durand, à la tête du Big Fernand de Londres. À taille et concept égaux, l’investissement est 1,5 fois supérieur qu’à Paris. » Ce qui est problématique, c’est que le système de droit au bail repose sur le jeu de l’offre et la demande. Beaucoup de groupes et grands opérateurs veulent à tout prix s’installer à Londres et font grimper les
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