Si la cuisine « fusion » semble s’être imposée sur toutes les cartes ces dernières années, peu de professionnels ont osé en faire un concept à part entière. David Ly a fait ce pari en mêlant habilement la gastronomie française et la cuisine coréenne. Présentation de KBG et premier bilan, un an après l’ouverture.
Par Anthony Thiriet.
C’est dès 16 ans que David Ly découvre la restauration, à travers des extras à Paris. Il suit des études de médecine et d’opticien tout en ayant pour passion la cuisine et en multipliant ses expériences en RHF. À 25 ans seulement, il saisit l’opportunité de diriger un établissement traditionnel français, Le Saint Benoît à Paris 6e. Un an plus tard, il rachète ce lieu et arrête son parcours scolaire. « Les affaires n’étaient pas simples au début, et les difficultés revenaient ces dernières années avec la crise et les attentats. J’avais aussi envie de me lancer un autre défi. »
Un menu d’une page
David Ly conserve Le Saint Benoît mais récupère un local de 200 m² dans le même quartier, Saint-Germain, dans lequel il ouvre KBG après un mois de travaux, en octobre 2015. C’est vers la gastronomie coréenne qu’il s’est orienté. « Je suis mi-vietnamien,
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