“Le burger a un côté transgressif et canaille”

LE CHEF

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“Le burger a un côté transgressif et canaille”
Photos DR

Christophe San Miguel, cofondateur et CEO de King Marcel


Quelle est, pour vous, la force du burger ?
Christophe San Miguel : Le burger n’est pas qu’un simple produit, il convoque tout un univers. McDonald’s a réussi la prouesse d’en faire le synonyme le plus parfait du plaisir enfantin, en créant tout un contexte féerique et attractif pour les petits et les familles. C’est tout de même le premier « restaurant » de référence des enfants ! Nous autres sommes tous, en


© Wim Lippens

quelque sorte, les enfants de McDo. Nous bénéficions clairement de l’aura incroyable que ce géant du burger a insufflée sur ce produit.


Voyez-vous le bagel comme un concurrent direct du burger ?
C.S.M. : Chacun occupe un créneau spécifique. Plus qu’une concurrence, je parlerais d’une complémentarité. Le bagel s’apparente davantage à un sandwich ou à une salade en plus original. Il est surtout consommé par une clientèle de déjeuner, de bureau, soucieuse de manger healthy et léger avant d’attaquer l’après-midi. Le bagel est sympathique, ludique, agréable, sain… mais pas très festif. Il lui manque un côté canaille, transgressif. Le burger possède ces caractéristiques ; d’ailleurs, chez King Marcel, 60 % de notre clientèle vient en soirée, et davantage le week-end. C’est le signe que


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