Par Morgane Buland, Inès Evrain, Elisa Charles et Emilie Niel
« Hippo fait son XV » et se met aux couleurs
de la Coupe du monde de Rugby
Dans le cadre de la Coupe du monde de Rugby, l’enseigne Hippopotamus lance une campagne de communication baptisée « Hippo fait son XV ». Le dispositif comprend une campagne digitale, un plan média national ainsi que des animations au sein des restaurants.
L’immersion sera le maître-mot, grâce à la théâtralisation des salles et à la décoration des vitrines. Durant la compétition (qui durera jusqu'au 28 octobre prochain), la carte s’enrichira également de 5 nouvelles viandes représentant les nations emblématiques du rugby, avec notamment une bavette d’aloyau française, un chuck flap irlandais ou encore le pavé wagyu australien. Élodie Douville, directrice marketing Hippopotamus, précise : « Partout où il y a du rugby, il y a de la bonne viande ! Il était donc inévitable pour Hippopotamus de surfer sur cette Coupe du monde, engageant à la fois clients et équipes en interne. L’occasion de renouer aussi avec son ADN forte sur l’expertise viande et sur des valeurs communes : passion du métier, engagement des équipes, force du collectif. »
E.C.
Irasshai, nouveau pôle de restauration nipponne à Paris
Le 9 août dernier ouvrait un nouveau concept de restauration dédié à la cuisine japonaise, rue du Louvre à Paris (1er). Avec
ses nombreux espaces de restauration, Irasshai invite à découvrir la culture nipponne à travers les richesses gastronomiques du pays. Sur plus de 800m², l’établissement compte une cantine, le Shokudo, proposant une authentique cuisine japonaise, dotée d'une touche contemporaine ; une table, le Biwan, qui mêle techniques françaises et ingrédients traditionnels du Japon ; mais aussi le Kitassen, un café typiquement japonais. Le bar le Sakaba vient compléter cette offre, avec un traditionnel saké et le fameux soda Ramune. Sur place se trouvent également l’Épicerie, répertoriant des centaines de références et un espace de vente à emporter. Tous les services de restauration sont aux mains de la cheffe exécutive Chihiro Yamazaki. Originaire d’Hokkaido, la jeune femme s’est installée à Paris pour poursuivre son rêve : mêler techniques françaises et terroir japonais. Après 6 ans au restaurant de l’Opéra Garnier et un court passage au Café Kitsuné, Chihiro Yamazaki s’attelle aujourd’hui à insuffler l’âme de la restauration chez Irasshai.
E.C.
Nashville Hot Chicken arrive en France
L’enseigne américaine Nashville Hot Chicken (du réseau Memphis) s’est implantée en France avec un premier restaurant à
Saint-Étienne (42). Arrivée dans l’Hexagone avec un plan de développement ambitieux, la marque 100% poulet frit est à la recherche de futurs franchisés. Son secret ? Une recette unique de poulet mariné et pané tout droit venue du Tennessee. Au menu, Crispy Tenders et Authentic Wings servis sur une tranche de pain de mie, en burger, en wrap ou encore en salade, accompagnée de la sauce signature de la maison, épicée ou non. À noter que la marque compte également plusieurs offres de livraison sur Nîmes, Calais ou Caen.
E.C.
Subway racheté par Roark Capital
Subway change de main. Le 24 août, l’enseigne américaine de restauration rapide a signé un « accord définitif » en vue de son rachat par la société d’investissements américaine Roark Capital. Si le montant de l’opération n’a pas été divulgué,
plusieurs sources ont fait état d’offres dépassant les 9 milliards de dollars. « Cette acquisition serait alors la 3e plus importante réalisée aux États-Unis dans le secteur de la restauration, après Tim Hortons (racheté par Burger King en 2014 pour 12,5 milliards de dollars) et Drunkin’ Brands (racheté par Inspire Brands en 2020 pour 11,3 milliards de dollars) », rapporte Capital. Soumis à l’approbation des autorités réglementaires, le calendrier de l’opération n’a pas non plus été précisé. Créé en 1965 dans le Connecticut, Subway compte à date quelques 37 000 restaurants franchisés dans une centaine de pays, dont environ 400 en France.
M.B.
Ouverture du 1er Krispy Kreme
de France aux Halles
Le 8 août dernier, la première boutique Krispy Kreme de France était inaugurée à Paris au Westfield Forum des Halles, dans le cadre d'un plan global de développement du groupe Wagram Finances (Columbus Café, Copper Branch), visant les 500 points d’accès en Île-de-France, à l’horizon 2028. La boutique de 500 m², sous la Canopée, propose des donuts
préparés à la minute. Les produits, à l’image de la recette signature, « l’Original Glazed », seront à terme disponibles à la livraison. « Je suis très heureux que Krispy Kreme, cette “Love Brand” qui incarne les valeurs de joie, de partage et d’inclusion, s’installe dans un lieu aussi emblématique de la capitale, explique Alexandre Maizoué, directeur général de Krispy Kreme Doughnuts France. Nous voulons faire de ce “flagship” le temple du doughnut, un lieu expérientiel pour faire découvrir aux Français, le “vrai” doughnut, fabriqué tous les jours, “ultra-frais”, sorti tout chaud de la chaîne de fabrication. » L’enseigne s’est implantée dans 6 nouveaux pays depuis 2022, laissant entrevoir, à terme, 5 000 nouveaux points d’accès à travers le monde.
E.C.
Emmanuel Aublet, nouveau DG
de Just Eat France
Ancien directeur général de Subway (France, Belgique et Romandie) puis de Pizza Hut (France), c’est désormais au sein de
Just Eat France (groupe Just Eat Takeaway.com) qu’Emmanuel Aublet exerce cette fonction. Depuis 2020, il avait occupé divers postes au sein de conseils d’administration et conseillé plusieurs start-up de la tech spécialisées dans l’amélioration de l’expérience client. « Je connais bien le secteur de l’alimentaire, pour avoir travaillé aux côtés des plateformes de livraison pendant plusieurs années. Je suis persuadé que la livraison de repas en ligne va continuer à s’ancrer dans nos modes de consommation. Les consommateurs veulent de la simplicité mais aussi du choix lorsqu’ils commandent en ligne : c’est ce que nous proposons grâce à nos partenaires, nos coursiers et l’ensemble de notre réseau », déclare le nouveau DG, dont la plateforme basée à Paris a récemment accueilli des enseignes telles que Five Guys, Pokawa, Lady Sushi ou encore O’Tacos.
M.B.
Cédric Giacinti, nouveau directeur général de Pitaya
Le 20 septembre dernier, l’enseigne spécialisée dans la street-food thaï Pitaya (Bertrand Franchise) a annoncé la nomination de Cédric Giacinti au poste de directeur général. Au cours de ses 25 années passées dans le secteur du retail et
de la restauration rapide, il a travaillé pour Intermarché, Sport 2000 ou encore Subway et le Groupe Le Duff. Son parcours compte également une expérience en tant que franchisé. Sa nomination signe une nouvelle étape dans le développement de Pitaya, qui s’inscrit dans la nouvelle organisation mise en place récemment par le Groupe Bertrand. « Je suis ravi de rejoindre les équipes du Groupe Bertrand en tant que directeur général de Pitaya, commente Cédric Giacinti, qui aura notamment pour mission de poursuivre le développement de l’enseigne en France et à l’international. L'enseigne a en effet su créer une expérience unique à grande échelle, en s’imposant comme un des acteurs majeurs de la restauration rapide à thème, grâce à sa passion pour des saveurs authentiques, une constante quête de l’expérience client. Notre mission est de continuer d’innover pour faire voyager nos clients, en engageant nos franchisés et en renforçant la présence de l’enseigne sur le marché. Nous travaillons d’ores et déjà à l’évolution de notre concept et de notre offre, tout en gardant en tête de rester accessibles. »
I.E.
Botza : nouveau bistro des Buttes Chaumont
Le 7 août dernier, une adresse d’un genre nouveau a ouvert ses portes près des Buttes Chaumont, dans le 19e
arrondissement de Paris. Baptisé Botza, l’établissement, à la fois brasserie et pizzeria, propose une cuisine bistronomique typique ainsi que des pizzas 100% françaises. Ouvert tous les jours dès 8h, ce nouveau concept offre un service continu de 12h à 23h. À la carte, des plats faits maison à partir de 14€ et des pizzas à 12€ confectionnées à base d’ingrédients français par le comptoir à pizza by Pizzou. Botza accueille également une clientèle nocturne jusqu’à 2h du matin avec des cocktails à 9€ et une carte des vins accessible.
E.C.
Olivier Roellinger, président d’honneur au Festival du livre gourmand
Le Festival du livre gourmand de Périgueux (24), qui se tiendra du 17 au 19 novembre prochain, dévoilait début juillet le
président d’honneur de cette édition 2023 : Olivier Roellinger. Chef engagé au quotidien et ancien médecin, Olivier Roellinger portera la thématique de cette année : « Bien manger à tous les âges ». « Transmettre le goût d’une cuisine écologiquement saine à nos enfants, c’est savoir cuisiner les aliments bruts, bio, végétaux, locaux, de saison, en circuit court et issus du commerce équitable. C’est accompagner les cuisiniers à éviter les aliments ultra-transformés et à lutter contre le gaspillage en réduisant nos déchets », a-t-il commenté. Créé en 1990, le Festival du livre gourmand de Périgueux mêle livres, démonstrations, ateliers pratiques et débats pour comprendre les enjeux gastronomiques et culinaires.
I.E.
Basilic&Co renforce
son maillage
Bilan de 1er trimestre positif pour Basilic&Co, réseau de franchise spécialisé dans les pizzas de terroir, avec l’ouverture de 7 nouveaux établissements. Lyon (69), Sartrouville (78), Nantes (44), Marseille (13), Oullins (69) et Pertuis (13) devraient
également accueillir un Basilic&Co d’ici la fin de l’année. Le réseau, qui compte aujourd’hui 66 restaurants (dont 61 en franchise), espère atteindre les 100 établissements d’ici la fin 2024, puis 200 d’ici 5 ans. « La progression de Basilic&Co ces dernières années s’est faite grâce à l’effort de nos collaborateurs pour répondre au quotidien à la demande des consommateurs en quête de qualité et de traçabilité produit, explique Laurent Bassi, fondateur et dirigeant de Basilic&Co. Pour aller plus loin, nous avons élargi notre offre en introduisant un rayon épicerie fine en restaurant. ». À noter qu'en juin 2023, l’enseigne enregistrait une hausse de son CA de 3,4% à périmètre constant.
I.E.
Domino’s adopte de nouveaux objectifs Net Zéro
Domino’s Pizza Enterprises Ltd, société mère de Domino’s Pizza France, a annoncé l’adoption des objectifs environnementaux Net Zéro de la Science Based Targets Initiative. Elle devient la 1re entreprise de restauration rapide au monde à valider ces objectifs, qui seront mis en place d'ici 2050.
« Notre ambition est de devenir l’entreprise référence de livraison responsable sur la base de recherches scientifiques objectives, a déclaré André ten Wolde, PDG de Domino’s Pizza Enterprises Europe. C’est pourquoi nous voulions que nos réductions d’émissions soient validées. En fin de compte, notre volonté est que les repas consommés par nos clients soient non seulement abordables et de grande qualité, mais qu’ils ne nuisent pas non plus à la planète. Le défi auquel nous sommes confrontés est de taille, mais maintenant que nous avons des objectifs clairs, nous pouvons travailler de manière plus structurée pour les atteindre. » Après un examen de ses émissions par des experts internationaux, Domino’s a découvert que 40% provenaient des produits laitiers et autres protéines animales utilisées dans ses produits, dont le fromage. En juin dernier, la chaîne a ainsi mis en place une démarche ambitieuse en partenariat avec l’industrie laitière. Réduction des émissions liées à la production du fromage, bien-être des vaches et qualité gustative sont les piliers principaux de cette démarche. L’entreprise entend également réduire de 65% les émissions par produit, d’ici 2030. Pour ce faire, elle prône désormais l’utilisation de véhicules électriques et l’adoption de fours électriques (remplaçant les fours à gaz).
I.E.
Des burgers pressés d’un nouveau genre chez Disco Burgers
Le numéro 26 rue de la rue de Douai à Paris (75009) accueille depuis juin 2023 une enseigne de fast-food d’un nouveau genre. Baptisé Disco Burgers, ce restaurant est le fruit de la collaboration entre Louis Réveilhac et Augustin Houette, deux
amis d’enfance séduits par un concept street food coréen permettant d’enfermer la garniture d’un sandwich dans un pain toasté puis pressé. Respectivement dans la finance et l’hôtellerie-restauration, les deux amis testent leurs premiers burgers sur quelques festivals et lancent une campagne de crowdfunding Ulule pour ouvrir, quelques mois plus tard, une 1re adresse parisienne. C’est une machine spécialement fabriquée pour les deux entrepreneurs qui permet la réalisation de ces burgers toastés puis pressés, renfermant en leur cœur viande effilochée, stracciatella et autres cornichons ou sauce qui, cette fois, ne se retrouvent pas ailleurs (t-shirt ? trottoir ?) que dans le ventre du consommateur. Les burgers – du Bee Chesse (bœuf, cheddar, oignons, tomates, pickles, sauce maison) à l’Italo Disco (caviar d’aubergine, stracciatella, tomates et tomates confites, roquette, courgettes marinées, basilic) en passant par le Kool & the Lamb (effiloché d’épaule d’agneau, oignon confit, patate douce au cumin, oignon rouge, concombre, crème de yaourt citron menthe) sans oublier 2 recettes légumières – sont mis au point à partir d’un pain brioché spécifique. Celui-ci est signé Dorian et Pierre des Reconvertis, société de pains de qualité disponibles en livraison pour les entreprises. Disco Burgers propose ses burgers à partir de 10€, des sides (frites, salades, « disco sticks) à 4€ et une formule burger, side et soft en ajoutant 5€ au prix du burger seul.
E.N.
Les Bavards, 1er Bouillon à Toulon
Après 2 adresses marseillaises dans les quartiers de l’Opéra et du parc Longchamp, le Bouillon Les Bavards s’installe à
Toulon (83), au numéro 6 de la place Poissonnerie.
Thomas et Pierre-Louis, tous deux nés dans le sud de la France, continuent d’exporter ce concept de cuisine française traditionnelle et accessible né à Paris, proposant entrée ou dessert du jour à partir de 2,50€, mais aussi grands classiques de cuisine bistrotière tels que le Bœuf bourguignon, la Blanquette de veau, l’Escalope milanaise et le Fish and chips (plats à partir de 11,90€). Vaisselle ancienne, photos vintage et affiches modernes décorent l’établissement qui devrait rencontrer le même succès qu’à la cité phocéenne, grâce à une ambiance bon enfant et à des plats gourmands. Pâtés artisanaux de producteurs français, œufs à la mayonnaise maison traditionnelle ou encore poireaux vinaigrette « pimpés » aux cacahuètes : chacun s’y retrouve, que ce soit au niveau des prix doux, que des quantités et de la qualité.
E.N.
Arlette, hommage à la bistronomie
parisienne par Ricardo Lopes
Ricardo Lopes ouvrait il y a peu Arlette, nouvelle table hommage à la bistronomie parisienne – et à l’artiste Arlette Dorgère, qui enivrait les salles de spectacle de la capitale en dansant au rythme de mélodies brésiliennes au début du siècle dernier. Amoureux de la France et de son patrimoine gastronomique qu’il découvre notamment chez les frères Pourcel lors de son apprentissage, Ricardo Lopes ouvre sa 1re adresse parisienne en 2017, avec le bar à tapas/cocktails Boteco. Le chef a finalement opté pour un retour à ses premières amours parisiennes en 2023 avec Arlette. La rue Amelot (75011) accueille
ainsi ce restaurant, « bistro » moderne à la carte concoctée à partir de produits issus d’agricultures et d’élevages raisonnés, toujours de saison (la carte change toutes les 6/8 semaines). Viande de troupeaux irlandais nourris à l’herbe, légumes des Yvelines : les plats gourmands, les garnitures généreuses et les jus corsés proposés sont exclusivement travaillés avec des ingrédients de qualité. Et parce que Ricardo Lopes connaît l’amour des Français pour l’apéritif, Arlette propose également des assiettes de charcuterie française et artisanale, ainsi que des saucissons de patate douce ou une coppa de betterave pour les végans et les végétariens. Digestifs au prix unique de 8€, formule entrée/plat ou plat/dessert à 21€ le midi en semaine : Arlette se veut qualitatif mais également accessible au plus grand nombre. De quoi remplir l’imposant comptoir de marbre vert de 15 m de long, star de la 1re salle avec vue sur la cuisine ouverte ou les places assises de la seconde salle plus intimiste aux pierres et briques apparentes.
E.N.
Les contrastes de saveurs à l’honneur chez Maison Kapunka
Déjà à la tête de plusieurs « cantines » parisiennes, le groupe Kapunka – désormais détenu par Laurent Casanovas – a ouvert en cette rentrée un nouvel établissement : Maison Kapunka. Situé rue de Paradis, dans le 10e arrondissement de la
capitale, ce bistrot thaï mise sur des petites assiettes à partager, des cocktails épicés et des douceurs sucrées teintées d’exotisme.
À découvrir par exemple : Aubergines croustillantes, sauce vierge au gingembre, mayo citron brûlée ; Brochette de poulet laquée, sauce satary goma ; ou encore Tapioca au lait de coco, fruits rouges & coulis framboise-galanga-lime. Derrière les fourneaux, la cheffe Barbara Lecestre, accompagnée de cuisinières thaïlandaises, mêle cuisine traditionnelle et contemporaine en insistant sur les contrastes des saveurs.
Dans le même esprit, la décoration des lieux – confiée au cabinet d’architectes d’intérieur Lizée Hugot – mixe les codes classiques des restaurants thaïlandais et ceux des bistrots.
Ouvert du lundi au samedi, Maison Kapunka propose également une offre de vente à emporter, prenant la forme des iconiques sandwichs de rue thaïlandais.
I.E.
Areas finalise l’acquisition des activités
sur autoroute de Sighor
L’opération a pris effet le 28 juillet dernier dans les conditions approuvées par l’Autorité de la concurrence, précise Areas. Ce dernier accueille ainsi les marques de Sirestco – la filiale Autoroutes de Sighor – à savoir Léo Resto, Origin’R et Léo Bistrot, pour un chiffre d’affaires estimé à 65 millions d’euros. Cette transaction lui permet de renforcer sa position sur le marché de la restauration de voyage.
I.E.
Dorian Van Bronkhorst ouvre Acerola
Et de 3 pour Dorian Van Bronkhorst à Issoire (Puy-de-Dôme) ! Cet été, le chef de l’Atelier Yssoirien (une étoile) et du
restaurant bistronomique Agastache a ouvert avec son épouse un bistrot baptisé l’Acerola. Simple, convivial et moderne, le lieu est paré d’une décoration atypique : les lustres sont remplacés par des théières au plafond et les tables en bois entourées de fauteuils colorés. La cuisine est ouverte et les convives peuvent aussi apercevoir la cave de l’établissement. À la carte, affichée sur une ardoise géante, la cuisine se veut gourmande, locale, mais également inspirée des voyages du couple, comme l’explique le quotidien La Montagne : burrata italienne, dos de cabillaud et son gingembre pak-choï, mousse au chocolat ou encore tapas espagnoles sont ainsi accompagnés de vins IGP et AOP, ou encore de bières artisanales de la région.
I.E.
McWin, nouvel actionnaire
majoritaire de Big Mamma
Nouvelle étape pour Big Mamma. Désormais, c’est au côté de son nouveau partenaire majoritaire, McWin Capital Partners, que le groupe de restauration italienne fondé par Tigrane Seydoux et Victor Lugger poursuivra son aventure entrepreneuriale. Cet investissement, qui valorise la société à 270 millions d’euros, devrait lui permettre d’accélérer son
expansion en France et à l’international. Déjà présent dans 5 pays et comptant à date 23 restaurants (dont Pink Mamma et La Felicità à Paris, Circolo Popolare et Gloria à Londres, Edmondo à Hambourg ou encore Bel Mondo à Madrid), le groupe entend ainsi poursuivre son développement en Europe tout en préparant son implantation future au Moyen-Orient et aux Etats-Unis. Tigrane Seydoux et Victor Lugger continueront quant à eux de diriger l’entreprise en tant que co-CEO et resteront « d'importants actionnaires de la société », précise-t-elle. « Nous sommes heureux de compter sur un partenaire qui partage notre vision de la restauration responsable, du collectif, de l'intransigeance sur la qualité et la passion très forte pour le savoir-faire, les produits et l’Italie, déclare Tigrane Seydoux. C’est le point de départ de nouveaux rêves et challenges…»
« Je suis convaincu que Tigrane et Victor sont des visionnaires, ajoute de son côté Henry McGovern, partenaire co-fondateur de McWin. Ils ont été les pionniers d'un nouveau type d'expérience de restauration, offrant aux clients un moment unique et mémorable dans chacun de leurs lieux. »
M.B.
Deux nouveaux chefs chez Louloute
Giuseppe Savarese (l’Albereta, Big Mamma et Gare au Gorille) a cette année passé le relais à Khalil Harb et Elise Escudié aux fourneaux de chez Louloute.
Les habitués de cet établissement de la rue de Charonne (75011), entre cave à manger et club de musique, ne s’inquiètent
pas : Louloute ne perd rien en convivialité ni en qualité pour autant.
Les savoureuses créations fusion du chef libanais Khalil Harb accompagné en cuisine par Élise Escudié ravissent tous les palais, de l’Aile de raie, caponata sicilienne, écrasé aux aromates (15 €) aux Asperges vertes rôties, labné, haddock jaune, huile d'olive à la bergamote (13 €) en passant par les Falafels pois cassés, fèves vertes, cheddar, sauce tahina, yaourt grec, harissa (8 €) ou le Carpaccio de poulpe, pousses de betterave, huile au peperoncino (14 €).
Vins naturels et cocktails accompagnent les assiettes du midi et du soir (sans oublier la bière BapBap brassée tout près, dans le même quartier) avant une immersion au Louloute Club, espace intimiste et feutré à la programmation musicale pointue situé au sous-sol.
E.N.
Sharmaji, nouvelle table
parisienne de Manoj Sharma
Manoj Sharma ouvrait le 4 septembre 2023 Sharmaji au cœur du 15e arrondissement de Paris. Le chef, également connu pour avoir apporté un souffle « indo-british » au Sir Winston Churchill (75016), propose chez Sharmaji une authentique
cuisine indienne où le folklore n’a pas sa place. Car c’est un hommage à ses racines et à son héritage gastronomique que Manoj Sharma opère ici, aux côtés de son épouse Sangmi Lee en salle. Il s’inspire ainsi de recettes découvertes au cours de ses voyages en Inde pour créer son Ghee Roast Lamb (carré d’agneau mariné aux épices massala, sauce raïta, pommes de terre & feuilles de fenugrec), sa Three lentille texture (lentilles fermes, fondantes et croquantes sauce tamarin, légumes croquants et Masala Crisp) ou son Maa ki dal (un dahl crémeux parfumé à base de lentilles noires signé de sa propre mère). D’authentiques plats indiens accompagnés de cocktails créatifs comme le Gulabi (lassi version vodka, fraise, yaourt et cardamome massala) se dégustent ainsi dans un cadre chaleureux aux tons ocre, imaginé par le couple et l’architecte Marine Castanier (studio Carderon).
E.N.
Sama, future table levantine
à Paris avec Karim Haidar
Sama (« ciel » en libanais) a ouvert en septembre dans le 11e arrondissement de Paris. Loulouwa Al Rachid, Marwan Rizk
(SOMA & SOMA Sando) et le chef libanais Karim Haidar (restaurant Les mots et le ciel) ont uni leurs forces et leurs expériences professionnelles pour se lancer ensemble dans ce projet, entre table moyen-orientale et bistro parisien. Brochettes de taouk, panure de pistache et mouhammara ; Habra au thon, kammouné de boulghour, gingembre et coriandre ; Labné à l’artichaut poivrade et poutargue et awwemets (beignets au yaourt de brebis et fleur d’oranger), sorbet d’agrumes et poires pochées au sirop d'arak, seront à la carte du restaurant de la rue Guillaume Bertrand. Un brunch « à la libanaise » ou « Terwi’a » sera également proposé le week-end, à déguster dans un décor soigné mêlant mobilier chiné au marché aux puces de Beyrouth et tables de bistro parisiennes. Le trio prévoit également la création d’une « salle à manger beyrouthine » avec nappes, vaisselles et verreries délicates, à privatiser lors d’évènements.
E.N.
Émile Cotte choisit Boulogne pour son second Baca’v
« Le Bistrot Baca’v est un projet que l’on mûrit depuis six mois : aujourd’hui, nous refusons 30 à 40 couverts par jour
dans le 5e », explique le chef. Le concept reste le même qu’à Paris : une cuisine fermement ancrée dans les origines limousines d’Émile Cotte, mais surtout un rapport qualité / prix imbattable – la formule déjeuner sera ainsi proposée au prix de 29€ et les trois menus du soir dès 39€. L’ambiance restera conviviale et chaleureuse, la décoration se parera de tons vert bouteille et terracotta, idéale pour déguster pâtés en croûte, cochonnaille ou encore petits légumes. « Nous avons ici davantage d’espace et une cuisine mieux équipée, ce qui nous permettra de monter en gamme », commente le chef.
D’une superficie de 250 m², le restaurant est l’ancienne Brasserie 3B de Jean Chauvel et accueillera désormais une salle de 55 couverts, ainsi qu’une table d’hôte, « ma table à manger », de 8 à 12 couverts. À l’étage, une salle de 20 places sera dédiée aux réservations et séminaires.
I.E.