Le Bouillonnement de B.R.A. n°437 : la sélection d’infos de Juin

Le Bouillonnement de B.R.A. n°437 : la sélection d’infos de Juin
Del Arte. Photo DR

Par Morgane Buland, Inès Evrain et Noémie Giraud


 


 


Exki dévoile son nouveau concept 2.0


C’est avec la réouverture de son flagship Kléber (Paris 16e) qu’Exki, l’enseigne de restauration rapide haut de gamme, a dévoilé son nouveau concept 2.0, à l’expérience client entièrement repensée.
Ainsi, un nouveau parcours client est désormais proposé grâce au système « take away/self check-out », qui permet aux clients les plus pressés de se servir dans des réfrigérateurs en libre-service et de payer directement en caisse. Une offre de restauration sur place est également possible, à l’intérieur de l’établissement, sur sa nouvelle terrasse ou dans la cour


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intérieure. Le lieu a été pensé comme un havre de paix au cœur de Paris : sa façade colorée et ouverte sur la ville abrite un écrin de verdure, au design éco-conçu.
Profitant de l’inauguration de ce concept, qui devrait donner une nouvelle impulsion à la marque, l’offre a été améliorée, pour offrir une véritable expérience traiteur premium grâce notamment à un large choix de plats de saison, variés et prêts à consommer. Elle reprend les valeurs d’Exki – ultra-fraîcheur, culinarité et respect de l’environnement. Par la suite, le lieu accueillera plusieurs événements, tels que le lancement de nouvelles recettes.
« À l’heure où tout peut être livré à notre porte, nous avons dû repenser nos emplacements pour donner une bonne raison aux clients de venir nous rencontrer, conclut Alessandra Montrasio, directrice marketing chez Exki. Nous avons travaillé pour créer un véritable troisième lieu, où les consommateurs peuvent venir se détendre, profiter de notre espace extérieur secret ou même travailler sans jamais faire l’impasse sur une nourriture saine et respectueuse de l’environnement. »


I.E.


 


 


Le groupe hôtelier Melt lance
son concept de food market


C’est au Havre (76) que le groupe Melt lancera, en octobre 2023, son concept de food market. Situé au rez-de-chaussée de son nouvel hôtel Jost (81 chambres, soit 238 lits), il permettra au groupe de promouvoir et développer des marques F&B


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locales ou territoriales.
D’une superficie de 690 m², comptant 190 places assises, ce food market rassemblera plusieurs types de kiosques semi- équipés. Le parcours client sera, quant à lui, entièrement digitalisé. Au cœur de cet espace, le bar et la scène accueilleront plusieurs animations festives.
Pour prendre part au projet, les enseignes candidates devront remplir certains critères : être à 100% un business indépendant, compter un minimum de 30% de produits locaux et s’inscrire dans une démarche écoresponsable (traitement et tri des déchets, anti-gaspillage…). L’expérience sera multiculturelle : le groupe espère attirer des cuisines italiennes, asiatiques, ainsi que des enseignes de burger et, pourquoi pas, un établissement 100% breton.
Le food market du Havre devrait être suivi, en novembre 2023, d’un second espace à Lille (59). Le concept devrait toutefois être légèrement différent. Marseille (13), Amiens (80), ou encore Toulouse (31) et Strasbourg (67) seront les prochaines destinations de ce nouveau concept.


I.E.


 


 


Del Arte : nouveau concept Cafferitivo à Bordeaux Bastide


Le 11 mai dernier, le restaurant Del Arte de Bordeaux Bastide (33), rénové depuis l’année dernière, dévoilait sa nouvelle


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identité. En accord avec l’évolution du concept de la marque, le lieu devrait séduire une clientèle plus jeune et répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. Logé dans un site classé, à proximité du pôle universitaire, l’établissement se compose de deux salles de restaurant dites « classiques », auxquelles vient s’ajouter l’offre variée du Cafferitivo, du matin au soir. Pouvant accueillir 100 couverts, doté d’une terrasse de 40 m2, ce restaurant franchisé depuis 2008 mise ainsi sur le créneau de l’afterwork. Pour y parvenir, un bar et un écran géant dédié à la diffusion d’événements sportifs sont prévus, ainsi que des soirées à thème organisées toutes les semaines.


E.C.


 


 


L’Institut Paul Bocuse devient l’Institut Lyfe


« Un jour qui marquera l’histoire de l’Institut » et la « célébration de 30 années de travail, de réalisations et de succès au service de la transmission » : c’est par ces mots que Dominique Giraudier, directeur général de l’Institut Paul Bocuse, a annoncé le changement de nom de l’établissement emblématique d’Écully (69), qui devient l’Institut Lyfe (pour « Lyon for excellence »).
« Cette marque devait à la fois incarner la pluralité des formations et la modernité, être en phase avec la nouvelle dimension de l’école, affirmer l’ancrage territorial tout en rayonnant à l’international », a commenté le directeur général, qui s’est exprimé aux côtés de Gilles Pélisson, président de l’Institut et neveu de son cofondateur, Gérard Pélisson, disparu


©M. Buland


récemment. Les responsables ont également dévoilé les contours du nouveau campus dédié à l’hôtellerie, dont l’inauguration est prévue pour la rentrée de septembre : s'étendant sur 6 500 m2, il a pris place au sein du Château de la Roseraie acquis en 2017, de part et d’autre duquel ont été construites deux ailes pour y installer 22 salles de cours. Baptisé Campus Gérard Pélisson, il comprendra aussi un bar d’application et un vaste amphithéâtre.
Montant de l’opération : 16 millions d’euros, sur une enveloppe globale de 25 millions d’euros. Une partie de cette somme sera allouée à l’extension du Centre de recherche et à la rénovation du campus historique du Château du Vivier dédié aux arts culinaires, désormais dénommé Campus Paul Bocuse.
Une décision qui n’a pas manqué de faire réagir Jérôme Bocuse, sur fond de conflit juridique avec l’Institut. « Rien n’a été évoqué sur les conséquences de ce choix et ses nombreuses répercussions, alors qu’une procédure judiciaire est toujours en cours, a ainsi fait savoir le fils du cofondateur. Jérôme Bocuse en prend acte...»
De son côté, Dominique Giraudier a détaillé quelques-unes des ambitions stratégiques de l’Institut pour les années à venir : lancement l’an prochain d’un cursus dédié aux boissons, développement des partenariats avec les chefs (à l’image de l’École de la Sauce lancée en septembre 2021 avec Yannick Alléno), entrée de l’établissement dans la Conférence des grandes écoles ou encore doublement du nombre de boursiers pour atteindre 20% de l’effectif total.
L’Institut, qui entend doubler sa capacité d’accueil grâce aux chantiers en cours, prévoit enfin d’agrandir ses résidences étudiantes, en transformant et en exploitant celles de l’EM Lyon Business School, en passe de déménager.


M.B.


 


 


Homer Lobster présente Homer To Go


©puxanphoto.com


Fin janvier, c’est un drive-in aux allures américaines des années 80 qui a ouvert ses portes rue des Martyrs, dans le 9e arrondissement de Paris. Avec Homer To Go principalement dédié à la VAE, Moïse Sfez présente les recettes emblématiques de Homer Lobster, au format normal ou XL.


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À la carte, le Celebrity’s Favorite, sacré « World’s Best Lobster Roll » en 2018, ou encore le Salmon Pastrami maison, cream cheese et huile d’olive. Le tout peut être dégusté en vente à emporter ou sur place, grâce à trois places assises au comptoir, quelques places en mange-debout et, pour les beaux jours, quatre places assises à l’extérieur.


I.E.


 


 


Baptiste Trudel ouvre son temple
de la street-food


Exit la baguette, chez Flat Bread, les pitas – bien garnies – se dégustent avec les mains. La nouvelle adresse de l’ex-Top


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Chef Baptiste Trudel (Datsha – Paris 3e) a ouvert ses portes fin février, dans le 10e arrondissement de Paris.
Flat Bread propose une carte simple et 100% maison à consommer sur place ou à emporter. Au menu, Épaule d’agneau (12,50€), Poulet rôti (9€) ou Houmous de courge (10,50€), le tout servi sur des pains pita moelleux cuits minute. Une édition spéciale viendra compléter la carte chaque mois. Actuellement, une recette à base de tarama, truffes et champignons de Paris (14,50€). En dessert, le chef propose une Tarte choco peanuts au piment d’Espelette.
Grâce à ce nouvel espace, le Normand propose sa vision de la street-food, dans un cadre convivial, ouvert midi et soir du mardi au samedi.


E.C.


 


 


Un nouveau design pour les établissements KFC France


C’est avec l’ouverture de son 330e restaurant à Mont-de-Marsan (40) que KFC France dévoile le nouveau décor de ses futurs établissements. Chaleureux et épuré, il allie modernité et confort et se caractérise par de grandes hauteurs sous plafond et l’omniprésence du bois. Ce nouveau design sera déployé progressivement dans toute la France à compter de


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2024.
« Je suis ravie d’inaugurer ce magnifique restaurant qui est le reflet de ma vision pour KFC France : une enseigne plus qualitative, plus en phase avec les attentes des Français et ancrée dans son époque », a déclaré Isabelle Herman, DG KFC France, à l’occasion de l’inauguration du nouveau restaurant. Né d’une volonté de modernisation, ce nouveau design est aussi l’occasion pour KCF France de proposer un accueil plus qualitatif, grâce à un meilleur service à table et à une digitalisation du parcours client. Des bornes de commandes plus intuitives et un service de Click & Collect ont ainsi été mis en place. Le restaurant de Mont-de-Marsan peut accueillir jusqu’à 186 couverts, en intérieur comme en terrasse.


I.E.


 


 


Des créations façon « carnet de voyage » au Bar 8 du Mandarin Oriental


Le Mandarin Oriental Paris renouvelle son offre cocktails avec le lancement d’une toute nouvelle carte au Bar 8. Le convive est ainsi invité à embarquer à un véritable tour du monde des saveurs via les cocktails et tapas inspirés des voyages de Thierry Marx à travers le monde.
8 cocktails (30€) et 4 mocktails (22€) chics et raffinés rendent ainsi hommage à 12 villes explorées par le chef au cours de


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sa carrière – citées abritant toutes un hôtel du groupe Mandarin Oriental. Le Paris (champagne, sirop, verjus, vodka infusée à la vanille Bourbon), le Tokyo (shochu, sirop de jasmin, purée de mandarine, essence de yuzu) mais aussi le Santiago du Chili, le Madrid ou le Marrakech s’accompagnent d’une sélection de tapas (dès 16€), issues de la « Street Marx » – soit des plats inspirés des cuisines de rue des quatre coins du monde. Dim sums vapeur, curry thaï végétarien, smash burger & frites maison, croque-monsieur truffe, mais aussi lobster roll et baos au porc ou aux légumes composent cette carte de tapas inédite, servie entre 18h et minuit.
À noter également, le retour du Cake Shop d’Adrien Bozzolo le 15 mai au restaurant Camélia par Thierry Marx. Bubble Waffles garnies de glace et de fruits, « Exqui Mo » (bâtonnets glacés) pistache verte d’Iran ou café, enrobage Jivara-noisette seront à découvrir tous les après-midi à partir de 15h, jusqu’à 17h30 (8€ - 18€). Le chef pâtissier du Mandarin Oriental lance également le « Goûter d’Adrien » (65€). Ce nouveau tea-time aux saveurs sucrées (cookies, nuage myrtille et yaourt grec, sfogliatelle) et salées (lobster roll, tartelettes aux légumes) dévoilera les « madeleines de Proust » du chef réinterprétées de manière très personnelle (15h/15h30 - 17h30).


E.N.


 


 


Deli By Melt, nouveau concept de Melt


C’est au cœur du quartier des Halles, à Paris (75), que le groupe Melt a lancé son nouveau concept Deli By Melt. Inspiré des Delicatessen new-yorkais et conçu dans des surfaces plus petites que les trois restaurants parisiens de l’enseigne, il met à


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l’honneur les viandes fumées à la sauce texane du groupe, avec une carte réduite : Beef Cheek Buns, Turkey BLT, ou encore Spicy Chicken Sandwich et Portobello Bahn Mi pour les végétariens. Les convives pourront également retrouver les grands classiques du groupe : Brisket buns, Pastrami Sandwich ou encore Pulled Pork Buns.
Côté décoration, le lieu a été pensé par le Studio Furious et Luc Gensolen, architecte de Melt depuis toujours : mélange des années 70 et de la période contemporaine, tons chauds et néons lumineux accueilleront ainsi les clients. Ces derniers pourront consommer sur place ou en vente à emporter, tandis qu’une terrasse sera proposée dès l’arrivée des beaux jours.


I.E.


 


 


Une 4e adresse pour Brutus


Brutus prend le large ! C’est en effet hors de Paris et de sa périphérie – où existent déjà 3 adresses (Batignolles,


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Montparnasse & Levallois-Perret) – que la crêperie contemporaine créée par Charles, Maxence et Vincent ouvre désormais ses portes au cœur du vieux Lille.
L’enseigne « Cidrologue & Crêpophile depuis 2017 » et ses recettes créatives, faites maison à base de produits français et de saison dispose ici d'une trentaine de couverts (et 12 places en terrasse). En plus de son offre habituelle de crêpes, galettes, tapas, cocktails et cidres/poirés au verre (une quinzaine de références), on y trouve une toute nouvelle création, la Galette complète façon Welsh. Imaginée avec le chef de La laiterie Lambersart, Édouard Chouteau, celle-ci comprend chiffonnade de jambon blanc, cheddar monté à la bière, œuf plein air et moutarde à l’ancienne, rendant plus que jamais hommage au territoire.


E.N.


 


 


À Paris, Boom Boom Villette dévoile ses premiers


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restaurateurs


À quelques mois de son ouverture, le « Food & Leisure Market » imaginé par le groupe Apsys dévoile les premiers noms de ses restaurateurs. Seront ainsi présents à Boom Boom Villette (Paris 19e) : Bollynan et ses spécialités indiennes, Graine (groupe InMyBelly), Meatpacking et ses smash burgers gourmets (groupe InMyBelly), Pingwoo et ses cafés latte 3D.
Les curieux pourront également découvrir, dès la rentrée 2023, The Grilled Cheese Factory et New Soul Food, un barbecue soul « afropéen ».


I.E.


 


 


Une cuisine multiculturelle
chez Homie’s Kitchen


Bordeaux accueillait il y a peu un nouveau coffee shop mêlant cuisine de saison généreuse et cocktails à créer – en partie – par les clients eux-mêmes.
Ouvert il y a 5 mois par Vincent Vincent Leclerc, Paul Lancre et Marie Aubert, ce café cantine est aujourd’hui devenu l’une des adresses incontournables de la ville, véritable référence en matière de cuisine locale (thé, viande, fruits & légumes de partenaires bordelais ou du Sud-Ouest), dans un lieu propice aux échanges. « On a une région riche en bons produits, autant la mettre à l’honneur ! », explique Paul Lancre. « Cela nous encourage à proposer une carte évolutive et de


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bénéficier des conseils des producteurs. Travailler dans le respect de la nature et de la saisonnalité nous permet de nous assurer des qualités gustatives et nutritionnelles des produits que nous utilisons, et nous oblige aussi à plus de créativité. » Les 3 amis passionnés de gastronomie se sont lancés dans l’aventure Homie’s en rentrant de Londres, où tous travaillaient dans le domaine de la restauration. Ensemble, ils ont choisi de mettre le métissage culinaire à l’honneur via des plats teintés d’exotisme tels que la Hakshouka aux légumes et épices orientales, œufs pochés et pain pita maison ou le « Eggs royal », truite fumée du Sud-Ouest, œufs fermiers locaux. Les cocktails, eux, voient leurs derniers ingrédients ajoutés par les convives, ravis de jouer les mixologues. Entre brunch à l’anglaise et café cantine, le concept Homie’s Kitchen séduit et se développe. L’établissement, qui accueille une quarantaine de clients par jour la semaine et le double le week-end, a d’ores et déjà embauché deux personnes et propose une option click & collect. Le développement de l’évènementiel et d’offres B2B sont également en projet.


E.N.


 


 


Le groupe Panorama ouvre à Pornichet sa 3e adresse Bocca


La Bocca Sunset s’est installée à Pornichet (44), dans la baie de la Baule : posté sur le littoral atlantique, le restaurant est la


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troisième adresse Bocca du groupe Panorama après des ouvertures à Nice (06) et à Saint-Cloud (92).
Jean François Monfort, associé de Jean Valfort et Charles Drouhaut, souhaitait renouer avec sa région natale après des années passées à Paris. Il a repris l’emplacement d’une institution vieille de 33 ans, La Signature du Sunset, pour y installer son hacienda de 300 couverts.
Pour constituer sa carte, ce chef de salle de formation a misé sur les meilleurs producteurs locaux et nationaux. Langoustines du Croisic et huîtres creuses de l’Île aux Moines mais aussi côte de bœuf à partager et côtelettes d’agneau marinées sont à retrouver été comme hiver.
Avec son bar ouvert tous les jours, le lieu se veut à la fois festif et familial. L’établissement reçoit des DJ’s tous les samedis à partir d’avril pour prolonger la soirée jusqu’à 2h30.


E.C.


 


 


Giovanna, 2e restaurant parisien
du Clan des Mamma


Le 18 janvier dernier, le Clan des Mamma ouvrait sa seconde adresse parisienne, rue des Batignolles (17e). Mêlant maison


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italienne et trattoria de village, Giovanna invite à la détente, mais surtout à la dégustation. La pizza, les pâtes et les cocktails sont mis à l’honneur, le tout fait maison. Les convives peuvent ainsi découvrir le cocktail signature du groupe, au Limoncello, Prosecco et purée de framboise. Côté desserts, le tiramisu, la panna cotta ou encore les gnochetti fritti rendent le choix difficile. Les clients sont accueillis dans un décor au savant mélange de bois, marbre et fleurs. Le mobilier chiné et la vaisselle dépareillée côtoient les lustres en rotin et un mur exposant de nombreuses bouteilles colorées.
À date, Le Clan des Mamma compte 15 adresses à travers la France – à Lyon (69), Nantes (44), ou encore Toulouse (31) et Dijon (21).


I.E.


 


 


Dogma, nouvelle adresse
de fried chicken


Mathieu Grichois et Jordan Robinson avaient déjà tenté le fried chicken dans leur premier établissement, Pompette : ils lui


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dédient aujourd’hui une adresse à part entière, Dogma.
Son ouverture, qui a eu lieu mi-mai dans le 10e arrondissement, devrait réjouir les amateurs de poulet frit : à la carte, le « Buttermilk fried chicken », imaginé par Jordan Robinson, sera accompagné de tenders, burgers, oignon rings ou encore pommes de terre smashées et arrosées d’une sauce au fromage. Principalement dédiée à la vente à emporter, l’offre de Dogma peut également être savourée sur place. L’établissement compte en effet 10 places assises, dans une décoration minimaliste faisant la part belle aux matériaux bruts (béton, inox).


I.E.


 


 


Concours du Meilleur
Pizzaiolo Pizza Cosy


Le 9 mai dernier à Grenoble, Pizza Cosy mettait pour la première fois en compétition ses franchisés, pour désigner le meilleur pizzaiolo du réseau. La présélection sur dossier, ouverte à tous les franchisés, a retenu les 15 pizzaiolos les plus


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talentueux de l’enseigne stéphanoise. Le jury, composé entre autres de Mehdi Douimry, Champion du monde 2016 de la Pizza et ancien chef exécutif formateur chez Pizza Cosy, a attribué le premier prix à Gauthier Preynat, franchisé Pizza Cosy à Marseille et Salon-de-Provence (13). Le jeune homme, entré dans le réseau à l’âge de 18 ans en tant que livreur, a ouvert son premier point de vente à 24 ans. Sa pizza signature, à base de crème d’artichaut, jambon blanc et truffe, intitulée « Souvenir d’été », figurera à la carte de tous les Pizza Cosy de France en juin. Florent Mercier, cofondateur de Pizza Cosy explique : « Cette première édition du concours du Meilleur Pizzaiolo Pizza Cosy s’est révélée être un véritable succès. Je suis convaincu que ce concours est le premier d’une longue série et nous avons déjà hâte d’organiser la deuxième édition l’année prochaine ! »


E.C.


 


 


Quick se fait remarquer !


L’enseigne Quick, qui vient d’ouvrir à Istres son 119e restaurant, lance deux nouvelles recettes de ses burgers gourmets « RemarQuables », créées par le chef Norbert Tarayre. À retrouver jusqu’au 16 juin 2023 dans tous ses restaurants.
Par Pascale Benhaïem-Komlos


Depuis le 11 mai, l’enseigne Quick est de retour dans le département des Bouches-du-Rhône avec l’ouverture d’un tout nouveau restaurant à Istres. Pour l’occasion, Quick a recruté près de 60 personnes en CDI avec la collaboration de la cellule


Photos ©Quick


Pôle emploi d’Istres. « Nous avons tout mis en œuvre pour proposer aux Istréens une offre de restauration de qualité, et nous avons hâte de faire découvrir ou redécouvrir à nos clients nos burgers emblématiques comme le Giant ou le Quick’n Toast et nos dernières innovations avec la nouvelle édition des burgers gourmets “RemarQuables” réalisés avec le chef Norbert Tarayre », déclare Didier Roussey, partenaire franchisé Quick. Implanté sur la zone commerciale des Cognets, en périphérie de la ville, le restaurant de 314 m² est un ancien bâtiment réaménagé en collaboration avec un maître d’œuvre de la région qui offre 94 places assises. Il affiche également le dernier décor de l’enseigne en phase avec la nouvelle identité de marque : couleurs vives, panneaux lumineux et néons rouges sont désormais l’un des marqueurs forts de Quick. À l’intérieur, les murs en briques et les éléments chaleureux en bois blond rendent le lieu convivial. De même que le «Story Wall » qui valorise les 40 ans de l’histoire de l’enseigne ou les cadres qui retracent un peu partout dans le restaurant, les étapes clés de la vie de Quick. L’extérieur (une terrasse de 64 m²) comprend une piste Drive avec des écrans digitaux pour faciliter la prise de commande. À l’intérieur, la clientèle aura à sa disposition 6 bornes de commandes, pour la vente à emporter et le service de livraison à domicile sera quant à lui disponible à partir du 5 juin. Le restaurant proposera par ailleurs prochainement un nouveau programme de fidélité.


Deux nouveaux « RemarQuables »
Après le succès des recettes Brie Bacon et Camembert Pomme dévoilées en 2022, et celui des recettes Raclette Bacon et Emmental Rösti que l’on a pu déguster cet hiver, l’enseigne dévoile deux recettes inédites de burger gourmet de la gamme « RemarQuables » conçues à 100 % par le chef Norbert Tarayre. Un partenariat qui du sens pour l’enseigne qui souhaite renforcer son positionnement sur le segment des burgers premium, comme pour Norbert Tarayre dont l’attachement à la marque ne date pas d’hier : « Certains s’étonnent qu’un chef qui parle à la télévision de cuisine traditionnelle française fasse aujourd’hui le grand écart en collaborant avec Quick… Mais s’il y a le chef de cuisine, qui parle des boulangeries artisanales à la télé, il y a aussi l’homme. On a tous de rêves de gosse, moi qui ai grandi en quartier, je ne savais pas que j’allais devenir cuisinier, mais je me disais qu’un jour je serais propriétaire d’un Quick ! Pourquoi ? Parce que tous les dimanches, j’accompagnais ma maman d’Argenteuil à Mantes-la-Jolie, et j’attendais avec impatience de pouvoir manger mon Quick’n Toast ou mon Giant ! » Ravi de cette collaboration, Norbert Tarayre a aussi apprécié « d’avoir carte blanche » pour créer ses deux burgers, validés par les franchisés ainsi que par une palette de consommateurs. Le Barbecue Bacon, avec sa « sauce Chef Estivale » associe ainsi une sauce crémeuse aux herbes et une sauce barbecue un peu relevée, du bacon de poulet, du cheddar affiné aux oignons caramélisés et un subtil mélange de scarole et roquette ; des pickles de chou rouge confèrent au burger une note d’acidité et de croquant tandis qu’une compotée de poivrons cuisinés apporte une agréable petite touche sucrée. Seconde recette, Le Spicy Cheddar, à la « sauce Chef Aromates » : elle intègre quelques extraits de piments, du cheddar affiné et épicé, des tomates confites, un confit aux deux poivrons… Pour rester fidèle au slogan de Quick, « le goût de se retrouver », les ingrédients ont été soigneusement sourcés, avec un steak haché 100% pur bœuf, pur muscle et d’origine France mais aussi un pain brioché doré parsemé de graines de pavot fabriqué en France à partir de blé français. « Souvent, on reste sur des classiques, moi j’ai voulu oser un peu, conclut le chef, en remplaçant par exemple les habituels pickles d’oignon, par des pickles de chou rouge. La sauce du Spicy est un peu relevée, cela met un peu de température dans la bouche sans vous brûler. Tout cela fait découvrir une autre restauration, et des produits originaux, c’est aussi cela qui m’a séduit… »


 


 


Un nouveau président pour le GECO Food Service


Deux questions à Michel Sanson qui succède à Laurent Repelin à la tête du GECO Food Service et prend ses nouvelles fonctions le 15 juin.


En quoi votre parcours sera une valeur ajoutée pour l’association ?
Michel Sanson : En 35 ans de Food Service, au sein d'entreprises très différentes – familiales, internationales ou coopératives –, j'ai progressivement acquis une connaissance fine de l'univers hors foyer, en France et au Royaume-Uni, dans l'industrie et dans la distribution, dans des filières produits aussi différentes que l'épicerie, les fruits et légumes, les produits de la mer, et enfin les produits laitiers ; et en opérant sur des segments de marché aussi variés que la restauration collective, la restauration commerciale ou la BVP. Une expérience riche et complémentaire avec un tropisme marketing et commercial où j'ai évolué vers des postes de direction générale qui m'ont renforcé dans ma conviction que la CHD n'est pas qu'une simple route to market, c'est un véritable projet d'entreprise qui doit mobiliser les équipes dirigeantes, industrielles,


Photo DR


R&D, RH, supply, qualité et RSE, finances, M&A... C'est cette conviction et cette expérience que je veux mettre au service du GECO Food Service et de nos adhérents au travers de la promotion de notre métier, de sa diversité, de ses valeurs, et de la défense de ses intérêts.


Quels seront pour vous les défis du GECO Food Service ?
M. S. : En trois ans, l’univers du Food Service a dû s’adapter à une crise sanitaire inédite qui a bouleversé nos usages et accéléré certaines pratiques ainsi qu’à une crise économique et énergétique qui impacte considérablement notre marché. Le retentissement sur le pouvoir d’achat des Français est majeur et l’on observe déjà ses répercussions sur les choix et modes de consommation. Nos entreprises font preuve de résilience pour en permanence s’adapter aux besoins du marché, mais elles auraient besoin de stabilité et de lisibilité. À ce contexte s’ajoutent quatre grands sujets sociétaux pour le secteur du Food Service, le changement climatique pour lequel de nombreuses entreprises se sont déjà engagées activement ; l’évolution du modèle démographique français qui donne une plus grande place aux seniors et voit diminuer la représentativité de la classe moyenne ; la souveraineté agricole et alimentaire qui est garante d’un avenir économique ; une « cuisine santé » pour répondre à un enjeu de santé publique de lutte contre les maladies liées à l’alimentation (obésité, diabète, allergies). Les défis sont bien là ! Notre objectif sera de collectivement faire entendre la voix de nos entreprises dans un monde en mutation. J’aurai l’occasion de travailler étroitement avec nos adhérents pour écrire la feuille de route pour les trois prochaines années.


 


 


Développements


 


Les enseignes de restauration continuent d’essaimer dans l’Hexagone. Voici notre sélection d’ouvertures.


■ C’est sous son format Steakhouse à la française qu’Hippopotamus a ouvert, le 26 avril, un nouveau point de vente à Coudekerque (59). Tenu par le franchisé Vincent Timpani et d’une superficie de 600 m², le restaurant peut accueillir 150 convives en salle et 64 en terrasse.


■ Guillaume et Laurent Dovilet ont ouvert un nouveau pub brasserie Au Bureau le 6 avril dernier à Amiens (80). D’une superficie de 460 m², reprenant les codes du pub anglais, le lieu compte 160 places en intérieur et une soixantaine sur sa terrasse.


■ Renaison (42) a accueilli, le 26 avril, un nouveau Pizza Cosy. L’enseigne de pizzas de terroir, qui compte aujourd’hui un peu plus de 70 établissements, a confié l’ouverture de cette franchise à Guillaume Thevenet. 12 places assises se répartissent sur deux étages, tandis que la terrasse en compte 60. Un projet de véranda est également prévu pour agrandir l’espace. La vente à emporter est possible, grâce à un arrêt minute, de même que la livraison. Les convives peuvent y découvrir la recette typique du lieu, à la Fourme de Montbrison AOP.


■ Le 26 avril, Léon Fish Brasserie a ouvert son tout premier restaurant en Provence-Alpes-Côte d’Azur, à Cabriès (13). Dans une décoration toute maritime (épuisettes, flotteurs ou encore casiers de pêcheurs), ce restaurant d’une superficie de 300 m² dispose de 158 couverts en intérieur et de 68 en terrasse. Tenu par le franchisé Alexis Deniot, l’établissement propose les traditionnelles moules-frites, mais aussi fish & frites, burgers et homards rôtis au beurre demi-sel.


 


Et aussi…


Burger King a lancé un nouvel établissement fin juin à Thouars (79), d’une capacité de 150 couverts en intérieur et d’une terrasse de 240 places assises. ■ Le 12 avril, le plus grand restaurant du réseau Basilic&Co, l’enseigne de pizzas du terroir, a ouvert ses portes à Lyon (69). D’une superficie de 224 m2, pouvant accueillir 70 places assises, il porte à 61 le nombre d’établissements du groupe. ■ Le 23 mai, Saint-Donat-sur-l’Herbasse (26) accueillait un McDonald’s d’environ 140 places.


 


I.E.