Dans chaque numéro, retrouvez un condensé d'informations variées et inspirantes mettant en avant les initiatives et l'évolution du marché à travers la France.
Meudon accueille
la 5e adresse du
Groupe Perchoir
Le Perchoir sort de Paris ! Après Porte de Versailles, Ménilmontant, Marais et gare de l’Est, le groupe ouvrira Perchoir Y cet automne à Meudon (92) ; au sein du Hangar Y, un bâtiment typique de l’architecture industrielle du XIXe siècle, rénové et exploité par Culture et Patrimoine, avec le fonds Art Nova. Dans ce lieu de culture et d’événementiel, le Groupe Perchoir s’est associé à l’agence Wild Buzz Agency – du Meudonnais Bertrand Mialet – pour opérer et animer l’offre de restauration. En attendant l’ouverture officielle, l’adresse est aménagée de manière éphémère, et accessible du jeudi au dimanche. Dans une ambiance « food camp », avec une programmation musicale bien pensée, les équipes de The Beast sont aux commandes de l’offre « barbecue », complétée par une carte de cocktails. Festivals, résidences, expositions d’artistes par Art Explora... De nombreux événements rythmeront les lieux cet été.
Les sandwicheries
Lina’s avalées par
le groupe coréen SPC
Lina’s a annoncé la reprise de ses 4 établissements parisiens par le groupe coréen SPC. Ce rachat doit permettre d’insuffler un nouvel élan à cette enseigne de sandwichs et salades sur mesure « à la française », qui a été lancée en 1989 par Lina Mroué. De multiples évolutions sont prévues, notamment l’allongement de l’amplitude d’ouverture, de 7h30 à 20h. Une nouvelle carte « favorisant les produits sains et naturels » sera aussi dévoilée cet été, avant d’importants travaux prévus cet hiver pour rendre les boutiques « plus chaleureuses et plus accueillantes ». La cinquantaine de salariés sera maintenue en poste. « Cette ambitieuse stratégie nous permettra d’atteindre nos objectifs prévisionnels de 3,1 M€ de CA au cours de notre 1re année d’exploitation. Forts de cette croissance, nous chercherons à ouvrir 1 à 2 restaurants par an, en région parisienne, pour rendre à Lina’s son dynamisme », a déclaré Christophe Laroze, vice-président France et responsable du développement. Grâce à cette acquisition, SPC entend aussi créer des synergies entre Lina’s et sa marque de boulangerie Paris Baguette, tandis qu’un « Pôle de R&D Sandwich et Salade » devrait s’établir en France. Le groupe s’appuiera également sur l’expertise de Lina’s pour se développer sur les marchés européen et britannique ainsi qu’en Amérique du Nord et en Asie du Sud-Est, en comptant sur les infrastructures commerciales de Paris Baguette.
Le GNI se dote d’une antenne Toulouse Haute-Garonne
Le 24 mai s’est tenue l’assemblée générale constitutive du GNI Toulouse Haute-Garonne. Cette nouvelle organisation dédiée aux professionnels des CHR de la Ville Rose et du département est présidée par Olivier Bouscatel, gérant du restaurant Les Illustres à Toulouse. À ses côtés au conseil d’administration se trouvent Benhamin Serra (vice-président),
Simon Abadie (secrétaire général), Yoann Mas (trésorier), Denis Pardies, Céline Hugounet et Sadek Krouk (administrateurs). « Nous nous réjouissons que de jeunes professionnels s’identifient aux valeurs de progrès et d’engagement portées par le GNI. Je suis convaincu que l’équipe constituée autour du président saura fédérer et représenter au mieux les professionnels du secteur », a déclaré Didier Chenet, président du GNI. Et Olivier Bouscatel d’ajouter : « En plus des difficultés de recrutement ou de hausses des matières premières, nous avons des questions très pragmatiques à gérer pour nos confrères toulousains comme la gestion des terrasses, celle des déchets et l’animation de nos commerces et lieux de vie. Nous pouvons désormais compter sur l’expertise et le savoir-faire du GNI pour nous appuyer, associé à la proximité de la CPME et de la Fédération des commerçants pour porter nos idées et apporter la voix des CHR. »
Amérique latine et esprit festif
chez Muchacha à Montpellier
Après une première ouverture quelques jours avant le confinement, c'est finalement en juin 2021 que Muchacha s'est officiellement installé sur les toits du Marché du Lez à Montpellier. L’établissement peut accueillir jusqu’à 500 personnes
entre ses 200 m² de salle et 300 m² de terrasse.
Côté restauration, Muchacha décline des plats à partager emblématiques de la cuisine latino-américaine. Tapas, tacos typiques, tartare de saumon ahumado, brochettes présentées sur un mini barbecue, empanadas ou encore quesadillas composent la carte, conçue avec des produits frais, locaux et au maximum en circuit court. Le week-end entre 11h et 15h, place au brunch, entre œufs Bénédicte, avocado toasts et pancakes.
Pour accompagner les mets, un large choix de boissons est proposé, notamment le Prohibición, réalisé à partir de Mezcal et de jalapeño.
L'Amérique latine est présente jusque dans la décoration conçue par Marie Allouche, qui mêle plantes, affiches, fleurs de pampa, assises à motifs, banquettes aux couleurs chaudes et néons.
Ouvert 7 jours sur 7, Muchacha est aussi un lieu festif, animé de 18h à 1h par des DJ invités. Fort du succès de l'établissement de Montpellier, le concept devrait se développer en propre avec une ou deux nouvelles ouvertures, avant d'être franchisé.
Le groupe Bertrand annonce
l’acquisition de Pitaya
Composé des marques Pitaya, Anhja, Poké Thaï et Monkey Market, le groupe Pitaya va prochainement passer sous l’égide du groupe Bertrand. Le 3 août, ce dernier annonçait en effet la signature d’un accord avec GK Invest en vue de cette acquisition. L’opération, qui devrait être finalisée au cours du dernier trimestre 2022, vise « à renforcer la présence du groupe Bertrand dans la restauration rapide et la street food et à accélérer le développement de Pitaya en France et à l’international ».
Selon Kadir Guclu, fondateur et président de Pitaya, « cette opération marquera un tournant pour Pitaya et sera également l’occasion d’un nouveau départ pour moi. Après plus de 10 ans de développement intense au national et à l’international, je remercie sincèrement mes collaborateurs et toutes les personnes qui ont contribué à ce succès. Je suis ravi que cette passation se fasse avec le leader de la restauration multi-marques en France, à savoir le groupe Bertrand fondé et présidé par Olivier Bertrand, qui saura optimiser les synergies entre les deux entités ».
« Nous sommes ravis de réaliser cette opération qui contribue au développement du groupe, et renforce notre position de leader de la restauration multi-marques en France. Je tiens personnellement à féliciter Kadir Guclu pour la création et le développement de cette très belle enseigne qui a su s’inscrire durablement dans la restauration street food en France », déclare quant à lui Olivier Bertrand, fondateur et président du groupe Bertrand. Pour rappel, ce dernier compte dans son portefeuille la franchise pour la France de Burger King, les marques Hippopotamus, Léon, Au Bureau et Volfoni mais aussi des brasseries parisiennes telles que Lipp, La Coupole et Le Vaudeville.
M.B.
Street Bangkok annonce son ouverture à la franchise
C’est en 2015 que Street Bangkok ouvrait son 1er restaurant, au canal Saint-Martin à Paris.
7 ans plus tard, avec 6 restaurants supplémentaires à Paris et sa petite couronne, la création d’une cuisine centrale de 1500 m² à Ivry-sur-Seine et 2 levées de fonds successives (de 5 et 10 M€), l’enseigne de street food asiatique aux plats 100 % maison s’ouvre à la franchise. Pas moins de 10 ouvertures franchisées sont en effet prévues par le groupe en 2023, et 50 d’ici 2025.
Street Bangkok, qui réalise à ce jour 20 000 commandes/mois en livraison et enregistre 50 000 abonnés sur ses réseaux sociaux, propose notamment à ses futurs franchisés de bénéficier d’une formation technique et théorique enseignée au sein d’une « Street School » dédiée à Ivry. Une formation qui s’ajoute à l’expertise de solides équipes RH, finances, marketing, logistique, architecture/décoration et opérations de la marque.
E.N.
Le Starving Club mêle coffee shop,
cocktails et 3 concepts de street food
Le Starving Club, c’est un mini food court responsable ouvert depuis janvier sur le boulevard Pasteur à Paris 15e. Après plusieurs années en restauration, Thibault Mazarguil et Florian Bazin voulaient proposer un lieu de vie, à leur image, dédié à la street food. Doté d’une cuisine ouverte sur la salle et sur la rue, l’établissement accueille les clients chaque jour de 10h30 à minuit. Il
propose une offre de coffee shop et de cocktails, et intègre 3 concepts de street food pensés par le chef Thibault Spiwack. L’ensemble est préparé avec des produits frais, français, au maximum locaux et conditionné dans des emballages écoresponsables.
■ Dude’s mise sur des burgers faits maison avec des ingrédients travaillés sur place : steaks façonnés à la main, épaule de cochon confite pendant plus de 7h, poulet mariné au buttermilk et steak végétal 100 % maison. Des pickles maison, des sauces émulsionnées ou compotées complètent les créations.
■ Côcô fait la part belle aux incontournables de la cuisine vietnamienne : Banh mi, bao, nems rán, etc. Les viandes laquées au miel et légumes croquants et vinaigrés prennent place dans une baguette crousti-moelleuse au levain, badigeonnée de sauce sriracha maison.
■ Kala met à l’honneur la street food méditerranéenne, des mezzés aux frites d’halloumi en passant par la salade de pois chiches et les gyros roulés puis grillés à la plancha. Là, Thibault Spiwack propose notamment de l’agneau français cuisiné au cumin, des falafels de pois cassés accompagnés d’une purée de pignons de pin ou encore une cuisse de volaille confite au paprika fumé.
Isabelle Herman succède à Cédric Losdat
à la direction générale de KFC France
Directrice marketing de KFC France depuis 2019, Isabelle Herman a pris la direction générale de l’enseigne depuis le 1er août. Elle succède à Cédric Losdat, qui occupait ce poste depuis 2018 et avait récemment annoncé son intention de quitter le groupe pour se consacrer à de nouvelles opportunités. « Je tiens à remercier chaleureusement Cédric pour sa contribution au développement de KFC en France. Au cours des dernières années, l’enseigne a connu une croissance rapide sur le territoire tout en réaffirmant constamment ses engagements envers ses salariés comme ses consommateurs. Nous souhaitons à Cédric le meilleur pour la suite de son parcours », indique Oleg Pisklov, directeur général de KFC Europe. De son côté, « Isabelle est un élément central de l’équipe de KFC France. Depuis son arrivée au sein du groupe, les efforts de la direction marketing ont largement contribué à la progression de KFC en France, permettant à l’enseigne de gagner d’importantes parts de marché et de s’imposer comme la troisième enseigne de restauration rapide en matière de croissance. Je tiens à la féliciter et à lui adresser mes sincères vœux de réussite dans ses nouvelles fonctions », ajoute-t-il. « La France est un marché prioritaire pour KFC en Europe. Nous avons l’intention de nous appuyer sur les nombreuses avancées réalisées ces dernières années pour accélérer notre développement, renforcer notre contribution à l’économie française et poursuivre nos progrès en matière de nutrition, de bien-être animal et d’empreinte environnementale », déclare quant à elle Isabelle Herman, qui a occupé diverses fonctions au sein d’entreprises telles que Procter & Gamble, The Kraft Heinz Company et Amazon avant de rejoindre l’enseigne spécialiste du poulet et comptant près de 300 restaurants en France.
M.B.
Nomàs Tacos : de nouveau
à Paris avec une 3e adresse
Le restaurant mexicain Nomas Tacos (groupe Tigermilk) s’installe à nouveau à Paris dans le 2e arrondissement. Après l’unité de la rue du Faubourg Saint-Denis (75010) et celle de Lille, rue Nationale, l’enseigne de street food mexicaine propose désormais ses tacos, nachos, quesadillas cheesy et burritos 100 % maison au 141 de la rue Saint-Denis. Murs colorés et sauces relevées : les codes de la cuisine mexicaine de rue sont omniprésents au sein de cette authentique taquería, ouverte de 18h30 à 22h30, ainsi qu’en livraison et à emporter du lundi au dimanche midi. Holy Guacamole, Frijoles Refritos et Nachos (3,5 €-6 €) ; 8 recettes de Tacos (4,50 €-5,50 €), 4 généreux Burritos (8 €-9 €) mais aussi 4 Quesadillas (7 €-8,50 €) sans oublier les desserts (carrot cake, churros dulce de leche ou cookie au piment d’Espelette, 3,50 €-6 €) se dégustent avec gourmandise accompagnés de bière (5,50 €), cocktails (frozen Margarita, frozen passion daïquiri, 7 €) et autres sodas Jarritos (2,50 €) selon les envies… Le tout, dans une ambiance décontractée et décomplexée où seule la gourmandise est reine !
Deliveroo choisit Bordeaux pour ouvrir son 1er site Éditions en région
Après Courbevoie, Saint-Ouen et Aubervilliers, Deliveroo ouvre à Bordeaux son 4e site Éditions et le 1er en région. Pour rappel, ce concept repose sur des cuisines pensées et optimisées pour la livraison uniquement, dans lesquelles Deliveroo accueille des restaurateurs et leur brigade afin de leur permettre d’élargir leur zone de chalandise et d’accéder à une nouvelle clientèle. L’infrastructure étant prise en charge par Deliveroo, les marques peuvent en bénéficier sans investissement initial de capitaux. Situé cours du Médoc, dans le quartier des Chartrons, le site bordelais accueillera in fine 10 cuisines équipées de plus de 20 m2 chacune. Opérationnel depuis le 20 juin dernier, il rassemble d’ores et déjà 3 enseignes spécialisées dans le burger – Le Camion qui Fume, Meatpacking et la marque bordelaise Kokomo – ainsi que Monzù, institution bordelaise connue pour sa traditionnelle pizza napolitaine. D’autres marques rejoindront le site au fur et à mesure de sa montée en puissance. « Nous sommes très heureux d’ouvrir notre premier site Éditions en région, et de la qualité des marques partenaires qui nous accompagnent dans ce projet. Nous sommes fiers en particulier de proposer à des marques aimées des Bordelais de rayonner grâce à Éditions. Ensemble, nous allons régaler et conquérir de nouveaux clients », commente Kevin Mauffrey, directeur commercial de Deliveroo.
M.B.
Flunch poursuit sa mue avec
son PDG Baptiste Bayart
Flunch évolue. À l’automne dernier, la chaîne de libre-service annonçait la sortie de la procédure de sauvegarde dans laquelle elle était engagée et la relance de son plan de transformation. L’enseigne, qui regroupe désormais quelque 160 établissements, peut compter depuis janvier 2022 sur un nouveau président en la personne de Baptiste Bayart, qui a notamment fondé et dirigé l’entreprise Foodiz. Et c’est dans les colonnes du Parisien que le dirigeant de 42 ans a livré début juillet ses ambitions pour la chaîne, qu’il entend transformer en « une enseigne populaire, au sens noble du terme ». D’ici 2023, l’ensemble des établissements devraient ainsi faire l’objet d’une rénovation complète grâce à un budget de 75 M€. La carte sera allégée et un nouveau parcours client sera proposé, tandis que le tarif du menu principal devrait légèrement augmenter (passant de 8,95 € à 9,45 €) en réponse à l’inflation.
M.B.
Accor offre un ADN de « bistrot
contemporain » aux Tables Mercure
Une cuisine de terroir, à base de produits locaux et de saison : tel est le credo désormais affiché par les restaurants des
hôtels Mercure (groupe Accor), dont l’ADN est recentré autour du « bistrot contemporain ». Aussi bien dédiées à la clientèle locale qu’aux voyageurs, les Tables Mercure ont chacune un nom et une carte réalisée par le chef en place et sa brigade. Certaines ont même obtenu le titre de Maître Restaurateur, comme Le Garage à Lyon (Olivier Sébastien), La Demeure à Fontainebleau (Adrien Germanicus) et le 16,9e à Boulogne-Billancourt (Johan Thierry), doté d’un potager urbain sur le toit de l’hôtel. D’autres ajoutent un peu d’exotisme à leurs créations à l’instar du restaurant Les Gustaves à Avignon, dont le chef Julien Valente propose par exemple un Filet de taureau de Camargue en tataki, pomme, fenouil et citron et un Carpaccio d’espadon, mangue, citron vert, orange et noix de pécan salées. Les Tables Mercure et leurs chefs sont aussi au cœur d’une « web série » diffusée sur le site de l’enseigne et sur 6play, fruit du partenariat noué avec l’émission « Top Chef » pour sa 13e saison.
Story Developpement investit
le segment du poké avec Pokénio
La dynamique du poké se poursuit. Après avoir ouvert en mai dernier un premier food court réunissant ses 5 enseignes (Pizza Time, Pepper Grill, Marache Coffee, Wolly Wings et Pokénio), Story Developpement a inauguré début juin son premier restaurant Pokénio à Pontoise.
Situé au 5 quai de Pothuis, ce point de vente reprend les codes du désormais célèbre plat hawaïen à base de riz vinaigré, poisson frais, fruits et crudités, le tout réuni dans un bowl.
Les clients peuvent opter pour l’une des recettes signatures ou composer leur propre poké à partir d’un large choix d’ingrédients, dont certains sont issus de producteurs locaux. À noter aussi : l’ensemble des emballages utilisés sont en matériaux 100 % biodégradables et recyclables. Vouée au développement, l’enseigne nourrit des projets d’ouvertures en franchise en Île-de-France et dans d’autres villes stratégiques pour 2022-2023. Pour ce faire, Story Developpement compte notamment sur l’expérience acquise avec ses marques Pizza Time et Pepper Grill, qui comptent, à date, respectivement 54 et 9 points de vente.
M.B.
Un Bistrot Top Chef à Suresnes
avec Les Bistrots Pas Parisiens
Le 8 juillet, Suresnes (92) accueillera le premier « Bistrot Top Chef » de France. Lancé par Stéphane Rotenberg et le groupe M6, en collaboration avec Les Bistrots Pas Parisiens, l’établissement plongera ses convives dans une expérience
inspirée des grands moments de l’émission. Des plats issus du concours, signés par les candidats de toutes les saisons, seront proposés au sein d’une carte accessible (39,90 € par personne). Louise Bourrat et Arnaud Delvenne (finalistes de la saison 13), Victor Mercier et Camille Delcroix (saison 9), Thibault Sombardier (saison 5), Coline Faulquier (saison 7) et Norbert Tarayre (saison 3) seront les premiers à ouvrir le bal avec leurs créations. Des éléments provenant du plateau de l’émission décoreront les lieux. Les convives pourront aussi vivre l’expérience de la célèbre boîte noire, ou assister aux ateliers et shows culinaires proposés à la « table du chef ». Les réservations se font dès maintenant via l’application TheFork.
Bientôt 4 nouvelles unités parisiennes pour Cantinetta Ventura
Avec déjà 2 restaurants parisiens situés avenues Myron Herrick et Franklin Roosevelt (75008), Cantinetta Ventura continue de se développer sur la capitale en annonçant les ouvertures de 4 nouvelles unités.
Les quartiers de Malesherbes, Capucines, Haussmann et Raspail accueilleront en effet prochainement les nouvelles tables imaginées par l’entrepreneur Serge Ventura, entre street food et trattoria italienne.
Celui qui ambitionne de rendre la gastronomie de la Botte accessible mais surtout qualitative et savoureuse – faisant pour cela appel au chef Guisuppe Franco (ex-IDA Paris, Jules Verne…) – développe en effet son concept gourmand, tout de focaccia maison, pinsa romana, burrata et autres pâtes artisanales (aux 3 sauces permanentes pesto, bolognaise et truffe, plus la sauce du jour) à prix doux (pâtes et dessert à 11,50 €).
Tous les plats peuvent être consommés sur place dans un décor 100 % transalpin, ou livrés à domicile pour un petit goût d’Italie « à casa ».
E.N.
Monkey Market, 1er food court
du groupe Pitaya à Paris
La Défense
Spécialisé dans la street food thaïe, Pitaya lance son 1er food court à Paris La Défense. Monkey Market a ouvert ses portes le 29 juin au sein du centre commercial Westfield Les 4 Temps et accueille 3 enseignes du groupe, 1 bar et 120 places assises. Pitaya propose des plats cuisinés au wok à la minute sous les yeux des clients, à l'image de ses Pad Thaï, Beef Loc Lac ou encore Chicken Thaï. De son côté, Anjha revisite les classiques de la cuisine indienne. Enfin, Poké Thaï réinvente le
poké bowl avec des fruits et légumes frais, des sauces 100 % maison et des saveurs thaïlandaises. Côté bar, une carte de cocktails a été imaginée spécialement pour le food court. Chaque enseigne, intégrée dans des containers dans l'esprit des docks urbains, dispose par ailleurs d'une cuisine ouverte. L'univers de la jungle est aussi très présent, comme en témoignent les plantes suspendues, lampes bananes, statues de singes, balançoires en bois et autre décoration en osier. Le groupe, qui vise plusieurs ouvertures en 2024 (notamment à Bordeaux et Mulhouse), a l'ambition de s'implanter dans une quinzaine de villes en France. « Nous sommes ravis de pouvoir proposer cette nouvelle offre à nos clients et ceux qui découvriront les enseignes grâce à cet incubateur culinaire unique dédié à la street food », commente Stéphane Clément, directeur du développement du groupe de la marque Pitaya.
M.S.
Acquisition de Lecoq Cuisine
par le groupe Le Duff
Accélérer la croissance de sa filiale Bridor outre-Atlantique : telle est l’ambition du groupe Le Duff, qui annonce le 21 juillet l’acquisition de Lecoq Cuisine, spécialiste de la viennoiserie, boulangerie et pâtisserie à la française en Amérique du Nord. Fondée en 1991 à New York par le chef pâtissier et maître boulanger normand Éric Lecoq, la société fabrique et commercialise plus de 150 variétés de produits premium surgelés (croissants, pains au chocolat, danoises, brioches, pâtisseries fourrées…), compte 250 collaborateurs et réalise un CA annuel de 60 M€. Présente surtout aux États-Unis, l’entreprise exporte également au Canada et dans les Caraïbes. Cette opération a pour objectif de renforcer les capacités de production de Bridor au Canada et aux États-Unis, où Le Duff avait déjà annoncé en 2019 un investissement de 200 M€. « Nos deux entreprises partagent une valeur commune forte : conjuguer le savoir-faire artisanal des boulangers et l’excellence industrielle pour proposer à nos clients des produits de la plus haute qualité », déclare Philippe Morin, DG de Bridor, dont l’entreprise est déjà implantée dans plus de 100 pays et sur les 5 continents. « Nous partageons cette même quête de l’excellence et de l’innovation permanente, le Groupe Le Duff s’illustre depuis 50 ans avec des produits premium au service de ses clients. Je suis donc très heureux de rejoindre Bridor, ses équipes et son fondateur Louis Le Duff. Ensemble nous allons poursuivre notre stratégie d’innovation et de croissance, sur tous les marchés où nous sommes présents », ajoute de son côté Éric Lecoq, président et fondateur de Lecoq Cuisine.
M.B.
Fermeture partielle de la brasserie À 4 Temps
à Carcassonne... par manque de personnel
Une photo en noir et blanc d’un homme de dos (Thomas Brieu, directeur de la brasserie) qui tire un rideau avec comme texte : « Par manque de personnel, fermeture pour juin. Uniquement les lundis et mardis ». C’est par ce visuel solennel que la brasserie À 4 Temps située au cœur de Carcassonne a annoncé ses nouveaux horaires via les réseaux sociaux. Ouverte en 2016 et agrandie en 2019, l’établissement de 160 places est connu pour son bon rapport qualité/prix... et son ouverture 7/7 jours. « Jusque-là, nous fonctionnions avec une équipe de 45. En ce moment, l’effectif est à 28 salariés. Il me manque des cuisiniers et aussi 40 % des postes en salle. Il me manque du personnel et surtout des compétences avec des gens confirmés », confiait le chef étoilé Franck Putelat, fondateur des lieux, début juin. La brasserie avait commencé à réduire le nombre de couverts en mai. Finalement, la décision a été prise de supprimer 4 services en fermant 2 jours par semaine en juin. « C’est la seule solution que j’ai trouvée pour ne pas compromettre la saison estivale », explique l’entrepreneur. L’idée : donner des congés en juin aux salariés sans embaucher, pour concentrer les efforts durant la saison avec les équipes de permanents, épaulées de saisonniers moins expérimentés. « Nous allons perdre 10 000 € à 12 000 € par jour, soit près de 100 000 € de CA. Mais pas le choix : depuis 6 mois, nous avons mis des annonces partout : Facebook, Instagram, journaux spécialisés, Pôle emploi… et même via 2 entreprises spécialisées dans la restauration ! » Où trouver du personnel ? La piste tunisienne avancée par l’Umih est complexe au niveau administratif. Franck Putelat pense aussi à l’Espagne et à l’Italie... et a loué un appartement pour loger ses salariés en période d’essai. L’Umih estime à 300 000 le déficit au niveau national de salariés dans les CHR pour la saison. « Il nous en manque 700 rien que dans l’Aude, pourtant très touristique », constate Thierry Deniau, président de l’Umih 11.
D.T.R.
Développements
Les enseignes de restauration continuent d’essaimer dans l’Hexagone
L’année 2022 marque la reprise du développement pour Subway, qui annonce plusieurs ouvertures récentes : sur le Vieux-Port de Marseille ; en food court sur l’aire d’autoroute de Mornas ; au sein du centre commercial Shop’In à Houssen près de Colmar ; à Olivet ainsi que dans le centre-ville d’Angoulême. L’enseigne de sandwichs personnalisés s’est aussi implantée pour la toute première fois en Corse, et plus précisément à Ajaccio, dans la zone d’activité de Mezzavia, avec un restaurant de 120 m2.
Spécialiste du poké bowl, Poke House a ouvert mi-juin son premier restaurant à Paris, au cœur du 2e arrondissement. Celui-ci s’ajoute aux 5 unités déjà présentes en France au sein des centres commerciaux Parly 2, Belle Épine, Les 4 Temps, Prado Marseille et Petits Carreaux. D’ici septembre, une nouvelle ouverture parisienne devrait avoir lieu dans le 5e arrondissement de la capitale, tandis qu’un déploiement à l’échelle nationale est également prévu.
New School Tacos a franchi le cap des 25 restaurants en ouvrant son 26e point de vente le 30 juin dernier à Échirolles, en banlieue grenobloise. Spécialiste du French Tacos, l’enseigne prévoit une cadence d’ouverture de 12 restaurants par an sur le territoire français. Plusieurs projets sont d’ailleurs en cours de développement à Montpellier, Saint-Nazaire, Toulouse, Reims, Strasbourg et en région parisienne. 3 implantations devraient également voir le jour à l’étranger d’ici la fin de l’année.
Le concept de burgers premium Roadside a ouvert le 22 juin son 9e restaurant à Vitré. D’ici la fin de l’année, l’enseigne atteindra le cap des 10 restaurants avec une ouverture à Saint-Malo. L’an prochain, le premier établissement doté d’un drive sera également lancé. L’enseigne prévoit par ailleurs de poursuivre son développement dans le Grand Ouest en ouvrant 2 à 3 restaurants par an afin d’atteindre les 20 points de vente en 2025.
Après 16 ouvertures en nouveau concept à Paris et en province, Léon a ouvert le 13 juillet dernier une Fish Brasserie aux Clayes-sous-Bois, dans la zone commerciale de Plaisir. Le 21 juillet dernier, c’est à Colmar que l’enseigne s’est implantée. Aujourd’hui, Léon Fish Brasserie compte plus de 80 établissements sur le territoire national.
Mais aussi…
Au Bureau a ouvert un nouveau pub brasserie le 30 juin dernier au cœur du nouvel écoquartier des Docks de Saint-Ouen. L’enseigne dénombre aujourd’hui 171 établissements dont 156 en franchise.
Pitaya a déjà ouvert 30 restaurants en France depuis le début de l’année et compte accélérer son développement. L’enseigne de street food thaïe, qui regroupe à date 139 unités en France (et 14 à l’international) prévoit d’élargir son réseau à 350 restaurants dans l’Hexagone à l’horizon 2025.
M.B.
Par Morgane Buland, Marina Sgard, Émilie Niel, Florent Tzeng et Anthony Thiriet
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