Comme tous bons Sétois, Cédric et Vanessa Annarumo ont grandi avec la tielle. Leurs grands-parents en cuisinaient, et particulièrement Giulietta. « Les gens utilisent généralement leur nom de famille pour vendre des tielles à Sète. Moi j’ai choisi d’utiliser le prénom de ma grand-mère. J’aimerais que les clients viennent chez nous pour nos produits, pas pour notre nom », indique la jeune femme (36 ans), qui s’est lancée dans l’aventure de la restauration avec son mari (40 ans). « Notre établissement est basé sur un concept culinaire familial italien », précisent-ils.
Mais, avant toute chose, qu’est-ce qu’une tielle ? « De la pâte à pain, de la sauce tomate maison et du poulpe », résume le couple. Le produit se conserve 24 h à température ambiante et se conserve aussi bien chaud que froid. Chez Giulietta, il est fait maison et décliné avec des recettes originales comprenant par exemple des aubergines et du parmesan ou de la mozarella fondue en guise de nappage. L’enseigne propose le produit en trois tailles, dont une petite façon snacking, comme une quiche ou un sandwich.
Une fabrication spectacle, même depuis la rue
Comme c’est de tradition pour les tiellistes, la fabrication se fait devant les clients. Mais chez Giulietta, le côté spectacle est accentué, le laboratoire étant aussi visible de la rue à travers une grande baie vitrée. Situé au rez-de-chaussée d’un grand hôtel de la ville abandonné depuis 24 ans, le lieu s’étend sur 90 m² dont 40 m²
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