La Table à Portes-lès-Valence : Une redynamisation réussie grâce à 7 choix stratégiques

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La Table à Portes-lès-Valence : Une redynamisation réussie grâce à 7 choix stratégiques
La salle du restaurant a été entièrement modernisée et réagencée pour répondre davantage aux attentes variées des clients d’aujourd’hui. Photos © A. Thiriet

Longtemps malmenée, la restauration hôtelière prend un virage qualitatif depuis quelques années, partout en France. Certains dirigeants ont même décidé d’inverser la norme, en faisant du restaurant la pièce maîtresse de l’établissement hôtelier. En reprenant Le Nouvel sur la Nationale 7, Emmanuel Théophin s’est lancé le défi d’en faire un vrai lieu de vie, y compris pour les locaux. Et il y est parvenu, non sans efforts. Rencontre et explications.


Par Anthony Thiriet


Dunkerquois d’origine, Emmanuel Théophin est un autodidacte du secteur. « J’ai commencé à 18 ans en discothèques et fait beaucoup d’extras en CHR et réceptions », se souvient-il. Après l’armée, il fut commercial en Bourgogne (21), tout en continuant les « à-côtés » en restauration. Il a ensuite passé 5 ans en Angleterre, où il est devenu directeur de la restauration, puis a rejoint Marriott, de 1997 à 2002. Après une formation de gestion, il a pris la direction F&B du Holiday Inn d’Aix (13), puis de l’hôtel-restaurant Les Méjeonnes près de Montélimar (26), où il s’est rapidement associé avec le propriétaire.
En 2011, avec son associé,décide d’investir dans un 2e établissement, typique de la Nationale 7, sis dans une bâtisse de 1930. « L’intérieur de l’hôtel-restaurant Le Nouvel était sans charme, et sa carte était très classique ; il fonctionnait surtout grâce


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