Option numéro 1 de développement, la succursale. Le créateur du concept appelé tête de réseau ouvre plusieurs unités en propre, via une société ou un intermédiaire. Managers et équipes sont salariés de l’entreprise.
Certaines chaînes comme Prêt à Manger, Flunch ou Gruppomino ont axé leur croissance sur le modèle succursaliste. D’autres comme Yogurt Factory ont racheté des groupes opérant principalement en succursale et ont ensuite en partie conservé ce modèle.
Lequel présente certains atouts puisque le restaurateur/groupe reste titulaire du bail commercial et sécurise ses emplacements par rapport à la concurrence. « Il garde la maîtrise de sa carte, de ses prix, de ses marges mais aussi des salaires », explique Cécile Peskine, directrice associée du cabinet Linkea, avocats, conseils en réseaux. « Le principal atout de ce système est donc le contrôle total de son exploitation. »
Les limites…
Cette solution impose d’avoir les reins solides, et ce pas seulement financièrement. Une même personne ou entité prend en effet tous les risques juridiques. Les statistiques tendent aussi à prouver que les restaurants rapides ou à table en franchise génèrent moins de résultat, l’implication des salariés étant souvent moindre que celles des franchisés qui ne comptent pas leurs heures pour faire tourner leur affaire et ne se paient pas toujours en période de lancement.
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