Le Café du Commerce passe sous le giron de la famille Joulie
Déjà à la tête d’adresses emblématiques (Bouillon Chartier, Chez André, Brasserie Sébillon), la famille Joulie frappe un
grand coup en ajoutant le Café du Commerce à sa collection de brasseries historiques. Malgré son envergure (un peu plus de 200 couverts), l’établissement Art déco implanté sur deux étages conserve son atmosphère conviviale et intimiste. Au menu, les grands classiques de la brasserie parisienne en voie de disparition : aile de raie grenobloise au beurre de câpres, pied de porc grillé « à la Sainte-Menehould » ou tête de veau sauce gribiche. Une large palette de viandes est également disponible, à l’image du tartare préparé à la commande ou de la bavette poêlée à l’échalote confite.
La cave affiche pour sa part une sélection soignée des meilleurs crus français (majoritairement issus de viticulteurs pratiquant une culture raisonnée) ainsi qu’une belle gamme de vins à 20€ la bouteille, ou même des crus tirés du fût et vendus en carafe ou au verre.
T.T.
Fabrice Fruoco nommé directeur général de
Basilic & Co
Basilic & Co a fait évoluer sa gouvernance. Laurent Bassi (fondateur et dirigeant de la société) est devenu président de l’entreprise aux côtés d’Alexandre Martin-Garin (responsable des ressources humaines) et de Régis Fay (responsable administratif et financier). Il a cédé sa place à Fabrice Fruoco, devenu le directeur général de l’enseigne.
Diplômé d’un DUT en informatique, Fabrice Fruoco a rejoint Basilic & Co en avril 2022. « Prendre la direction générale de
Basilic & Co est un défi stimulant que j’aborde avec enthousiasme, déclare-t-il. Nous travaillerons ensemble pour consolider notre position sur le marché, tout en continuant à offrir des expériences culinaires exceptionnelles », déclare-t-il.
Le nouveau directeur général aura notamment pour mission d’harmoniser la stratégie de Basilic & Co à travers l’ensemble de ses pôles. Autre priorité : recentrer l’enseigne sur son cœur de métier, à savoir le soutien et l’accompagnement des franchisés. Pour rappel, l’an dernier, l’enseigne spécialisée dans les pizzas a consolidé sa position sur le marché français, avec l’ouverture de 12 nouveaux points de vente sur l’ensemble du territoire. Basilic & Co fixe ainsi des objectifs ambitieux pour l’avenir et souhaite atteindre le cap des 100 points de vente d’ici fin 2025. « Le choix des villes pour l’année 2024 reflète notre stratégie de maillage territorial ciblé, en privilégiant des zones où notre enseigne peut réellement s’épanouir et offrir une expérience authentique aux consommateurs », déclare Laurent Bassi, PDG de l’enseigne.
A.F. et T.T
Boom Boom Villette a ouvert ses portes
Boom Boom Villette a officiellement ouvert ses portes à la Villette (Paris 19e) le 9 février dernier. Porté par Apsys, le lieu combine food, offre de loisirs XXL et programmation événementielle riche et variée.
D’une superficie de 4 000 m2, le food market regroupe près de 20 kiosques de street-food (indien, coréen, végan/bio, mexicain, italien, africain…), 2 restaurants, 3 bars (bar à vins, cocktails ou bières). Boom Boom Villette possède également le plus grand espace de loisirs indoor de Paris (21 000 m2) avec des activités à sensations fortes (I-Fly), culturelles (cinéma) et ludiques (quiz room, escape game…).
Côté événementiel, plus de 250 animations organisées par Live Nation sont d’ores et déjà prévues (afterwork, blind test, dj set…). Le 12 mars, Boom Boom Villette a notamment accueilli la remise des prix du Creative Food Talent, un concours créé par Apsys pour récompenser des concepts de restauration prometteurs.
A.F.
Babille, nouvelle adresse festive d’Eleni Group
Babille, une nouvelle brasserie festive, a récemment vu le jour dans le 2e arrondissement de Paris sous l’impulsion d’Eleni
Group (créé en 2019, Eleni Group est le fruit de l’association entre le chef Juan Arbelaez et les frères Pierre-Julien et Grégory Chantzios) et des équipes du Carroussel (bar de Pigalle). Pensé par les architectes Victoria Ayayi et Gabriel Vuillemin (cabinet Ūti), le lieu dispose d’un décor convivial mêlant modernité et ambiance parisienne d’antan : banquettes en bois recouvertes de velours, tables dressées de blanc, cuisine ouverte, etc. Au menu, le « meilleur des classiques », à l’image du veau et de sa purée de pommes de terre, du pâté en croûte de la Maison Verot ou encore du tartare de bœuf aux couteaux de mer. Après le repas, la salle se transforme : cabaret, showcase, piano-voix ou live-band karaoké sont proposés tous les jeudis soir ainsi que des DJ sets les vendredis et les samedis.
A.F. & M.B.
Expansion de réseau pour Heiko Poké
L’enseigne Heiko Poké annonce l’ouverture de 12 nouveaux « poké spots » prévus en 2024 et le recrutement de 70
collaborateurs. Lancée en 2018 par Ugo Truxler, l’enseigne propose un concept de poké bowls frais et généreux et base son offre sur une démarche écoresponsable : « Nous minimisons notre empreinte carbone, avec un impact réduit à 1,8 kg de CO2 par couvert (contre 3,9 kg en moyenne), précise le fondateur. Ce bilan reflète notre engagement pour des pratiques durables, notamment notre approche sans cuisson dans nos menus, qui diminue de manière significative notre consommation d’énergie. Nous avons également mis en place un système de recyclage complet des matières. » Dans le cadre de son expansion, Heiko ambitionne de doubler son chiffre d’affaires, passant de 7,5 M€ en 2023 à 15 M€ pour l’année à venir.
T.T.
Immersion dans le Japon des 60’s chez Little Miss Geisha
Ouvert tout début 2024 rue de Médicis à Paris (75006), Little Miss Geisha se distingue d’ores et déjà par son offre multiple (restaurant-salon de thé, bar à cocktails) et une décoration digne des plus belles machiyas, ces maisons en bois caractéristiques des centres-villes japonais, notamment de Kyoto. De sa vue sur les jardins du Luxembourg à son esthétique léchée en passant par sa carte soignée et sa vaisselle précieuse (céramiques de Bizen), cette table hybride
intrigue et incite à pousser la porte d’un Japon authentique, encore méconnu.
La carte pensée par le maître sushi Masayoshi Hanada fait la part belle aux univers marins et végétaux. Poissons de ligne de nos côtes (en collaboration avec la famille Viot) travaillés selon l’ancestrale technique ikéjimé se déclinent, des « plats de fête » (Futomaki 17€, Ceviche yuzu 19€, Oshi sake kasu 19€) aux « plats familiaux » (Pot-au-feu terre & mer 21€, Misotto de campagne 26€, Tataki Sakura 21€) parmi lesquels le Chirashi Geisha, « farandole des plus belles pêches du jour sur un lit de riz akazu » (33€).
Accompagnements traditionnels (bouillons & vapeur, fermentations, riz 5-12€) et desserts originaux (mochis, baba whisky, mousse chocolat miso, tiramisu matcha/verveine 8-11€) complètent cette immersion en Pays du Soleil levant. Rituel Matcha (19-25€) et pairing saké & cocktails (12€) sont également proposés, Little Miss Geisha se spécialisant dans l’excellence d’une offre boissons éclectique menée par des maîtres de thé, baristas et autres mixologues.
À noter également, l’association de l’enseigne avec le salon de thé-pâtisserie Tomo, pour un tea time quotidien (30€) et un brunch dominical (39€) rendant définitivement hommage à la finesse des créations sucrées japonaises, telles que le Dorayaki traditionnel, le gâteau de voyage « Paris-Kyoto » ou encore le Daifuku mochi.
E.N.
Le groupe Bernard Loiseau de retour au Japon
Fort du succès de ses dernières ouvertures, le groupe Bernard Loiseau déploie sa ligne de «Bistrot Loiseau » à Tokyo. Baptisé « Loiseau de France », l’établissement devrait ouvrir ses portes au printemps-été 2024 au sein de l’Institut français
du Japon, un lieu dépendant de l’ambassade de France. Situé aux abords du quartier français de Kagurazaka, ce nouveau bistrot ambitionne de devenir « une ambassade des terroirs de France ». Blanche Loiseau, qui a travaillé en immersion au Japon entre 2019 et 2020, se rendra sur place pour l’ouverture. C’est Léo Pujol, son second qu’elle forme depuis un an, qui prendra les rênes de Loiseau du Temps, bistrot situé à Besançon (25) où elle officie actuellement. Pour rappel, la Maison Loiseau et le Japon entretiennent des liens forts depuis plusieurs années. De 1992 à 1995, Bernard Loiseau avait ouvert la réplique de son restaurant La Côte d’Or à Rokko Island, dans la région du Kansai. Sa cuisine centrée sur la puissance des goûts et l’épure (peu de gras, peu de sucre, déglaçage des sauces à l’eau…) a rencontré un écho considérable auprès des Japonais.
T.T.
Les Wet Burgers débarquent en France
Après La Gigi en 2021 et Java Cap Ferret en 2022, le chef Arthur Vonderheyden (ex-« Top Chef ») et son associé Pierre
Deleume (ex-Experimental Group) ont ouvert au cœur de Bordeaux une première adresse française dédiée au Wet Burger : Cosmique.
Le principe de ce concept trouve sa source en Turquie : il s’agit d’attendrir le burger dans une machine à vapeur pour révéler un goût et une texture uniques. Arthur Vonderheyden et Pierre Deleume s’inspirent de cette technique en y ajoutant une french touch. Le steak de viande française s’accompagne d’une sauce tomate maison parfumée au romarin, de cheddar et de pommes allumettes apportant un côté croustillant au pain de la boulangerie Bunsbaker. Des options sont également disponibles : steak simple ou double, bacon, piment, cornichons ou encore sauce à la truffe. Un dessert maison, d’inspiration « Snickers », clôture le repas. L’offre de Cosmique est disponible uniquement en VAE ou livraison.
A.F. & M.B.
Fusion des genres et influences japonaises chez Yujin
Yujin, c’est l’histoire de 4 amis de longue date et de la fusion de leurs compétences respectives. En cuisine, Pierre Sene, chef confirmé formé chez Bernard Loiseau ou encore L’Escargot Montorgueil, s’associe en effet à l’expert de la street food internationale Bryan Birget. Le restaurateur Guillaume Guedj (Gyoza Bar, Mr. T Paris/Los Angeles, ex-Passage 53) apporte quant à lui son savoir-faire entrepreneurial, aux côtés d’Alexandre Basse, à la logistique. Il en ressort une table hybride,
tant dans le décor que dans l’assiette, pour une aventure gastronomique sur fond de musique hip-hop. Le midi (du lundi au vendredi), Yujin propose des recettes légères – 2 déclinaisons de Donburi (poulet ou légumes, 12€/13€) ainsi qu’un curry aux légumes, poulet ou bœuf (14€/15€), entre autres œufs Tamago, edamame et soupes miso (3€/4€). Le soir (du mercredi au samedi), le restaurant se transforme et affiche une atmosphère feutrée, aux lumières tamisées : l’écrin idéal pour révéler toutes les saveurs des cocktails inspirés de Bryan Birget, aux noms évocateurs tels que le Riri (clin d’œil à Rihanna), Queen B ou HOV (hommage à Jay-Z). Viennent ensuite des plats hommages à la cuisine japonaise teintés d’un « parisianisme » chic, à l’image du « Tokyo Drift » (sushis flambés au bœuf et au fromage), du tataki de bœuf, ou encore du karaage (poulet frit). Des assiettes originales et d’un nouveau genre à déguster dans un décor au design contemporain, signé du cabinet d’architecte d’intérieur parisien Régis Botta.
E.N.
L’enseigne portugaise Taberna Londrina s’implante en France !
Taberna Londrina a inauguré à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) sa première unité française, en présence des
fondateurs du groupe, du maire de la ville et du président de la CCI franco-portugaise. Créée en 2014 par Eduardo Xavier et Francisco Varela, l’enseigne s’est rapidement imposée comme une référence en matière de gastronomie portugaise et compte 14 adresses à travers le pays. Taberna Londrina a forgé sa réputation avec la francesinha, un mets incontournable du nord du Portugal et en particulier de la ville de Porto. Inspirée du croque-monsieur français, cette recette se compose de pain de mie moelleux, de fromage fondant et d’un assortiment de viandes et de saucisses, le tout nappé d’une sauce secrète légèrement épicée. L’établissement, d’une capacité de 50 places assises, s’inspire des brasseries portugaises et accueille la clientèle dans une ambiance à la fois chaleureuse, conviviale et moderne. Outre la francesinha, une offre variée est proposée (viande, poisson, alternatives végétariennes…), avec des ingrédients provenant en majorité du Portugal. L’ensemble s’accompagne de vins et spiritueux premium ou encore de la Cerveja Londrina, la bière signature de la marque. Le groupe prévoit cette année l’ouverture de 10 restaurants, en France et dans son pays d’origine.
M.G.
56 nouveaux Bibs Gourmands pour le millésime 2024 du guide Michelin France
Trois semaines avant sa traditionnelle cérémonie annuelle, qui se tenait à Tours le 18 mars dernier, le guide Michelin dévoilait les nouvelles tables auréolées d’un Bib Gourmand pour cette édition 2024. 56 restaurants font ainsi leur entrée dans cette catégorie qui récompense les établissements se distinguant par leur excellent rapport qualité-prix.
La Bretagne fait office de région la plus dynamique avec 10 nouvelles tables, réparties dans les départements du Morbihan (3), de l’Ille-et-Vilaine (3), du Finistère (2) et des Côtes-d’Armor (2). Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine complètent le podium avec 9 nouvelles distinctions chacune. Parmi les tendances notables de cette nouvelle sélection, la cuisine bistronomique, confectionnée à partir de produits de terroir et de saison, continue de se développer. Nombreux sont les cheffes et chefs à interpréter ou réinventer des classiques, à l’image du pâté en croûte du restaurant Siprès à Lyon.
La cuisine fusion est également à l’honneur avec des tables confectionnant des plats issus de la cuisine du monde. Chez Manat, à Perpignan (66), le menu est à l’image du couple franco-japonais qui dirige l’établissement, tout comme chez Imayoko, à Rennes (35), où les recettes d’inspiration française sont savamment revisitées avec des touches nipponnes. Plusieurs adresses célébrées dans ce millésime 2024 sont également les premières aventures entrepreneuriales de jeunes couples, de duos d’associés et même de familles. Chez Rolland à Plourhan (22), ce sont deux frères qui se relaient du maraîchage à la cuisine tandis qu’Aux 2 K à Paris, les cheffes associées Samantha Kagy et Kimiko Kinoshita se complètent et signent un quatre mains des plus réussis.
T.T.
Doppio Malto accélère son développement
Après une première phase d’implantation de l’enseigne sur le territoire, avec l’ouverture en 2021 d’un restaurant flagship de 600 m2 situé à La Défense puis à Chambray-lès-Tours et Bordeaux en 2023, la tête de réseau espère franchir la barre
des 10 établissements en France à l’horizon 2025.
La chaîne de brasseries-restaurants italiens (44 établissements dans le monde) se démarque par un concept original basé sur la notion de convivialité festive, déployé dans de grands espaces de 200 à 500 m² et proposant de multiples jeux (billard, baby-foot, jeux d’échecs géants, tables de ping-pong, jeux pour les enfants…). La bière est au centre de l’identité de Doppio Malto, qui en produit 18 variétés artisanales et primées, dans sa brasserie d’Iglesias, en Sardaigne. C’est donc tout naturellement que la chaîne a choisi d’accroître sa présence en France, où le marché de la bière artisanale affiche une croissance annuelle de 6%.
M.G.
Développements : Au Bureau, Del Arte, Quick, Burger King…
Les enseignes de restauration continuent d’essaimer dans l’Hexagone. Voici notre sélection d’ouvertures.
• Del Arte poursuit son développement dans le Sud-Ouest avec l’ouverture de deux nouveaux restaurants. Le premier, situé à Libourne (33), a ouvert ses portes le 16 janvier dernier. Le second sera inauguré le 22 avril au Séquestre, en périphérie d’Albi (81). Tous deux seront conçus selon le modèle des derniers établissements du groupe, avec une salle de restauration, un espace dédié aux afterworks ainsi qu’un module dédié à la vente à emporter.
• Le 18 janvier dernier, Quick ouvrait deux nouveaux restaurants à Lyon et à Paris, situés dans les centres commerciaux Westfield Lyon Part-Dieu et Westfield La Défense. Ils disposent respectivement de 100 et 90 places assises. Forte de 8 ouvertures l’an dernier et d’une trentaine programmée pour 2024, l’enseigne belge pourrait remplir plus tôt que prévu son objectif affiché en 2021 de doubler son parc d’ici 2026.
• La chaîne de pubs-brasseries Au Bureau a ouvert une nouvelle unité à Alès (30). Cette adresse de 506 m2 peut accueillir jusqu’à 250 clients grâce à ses 2 terrasses. L’établissement organisera prochainement des événements comme des DJ sets, karaokés ou soirées spéciales pour certains événements sportifs. L’enseigne compte 180 restaurants en France.
Mais aussi…
• Burger King ouvrait le 26 janvier dernier sa troisième adresse à Metz (57). L’établissement de 118 places accueille les clients de 11h à minuit et jusqu’à 2h du matin du jeudi au samedi.
A.F. et T.T.
Et de 6 pour Yaya !
En juin prochain, l’équipe d’Eleni Group – fondé par Juan Arbelaez et les frères Chantzios – implantera à Rennes son 6e
concept de restaurant grec. Au sein de cette nouvelle unité, la première dans l’ouest de la France, les convives devaient retrouver les codes qui ont fait le succès de l’enseigne : une cuisine typique (pita à l’agneau confit, feta au miel du Péloponnèse, tzatziki…), un décor aux tons bleus et blancs et une ambiance de partage festive. Lancé en 2017 à Saint-Ouen, Yaya est aujourd’hui présent dans le 19e arrondissement de la capitale, à La Défense et à Antony. En juin dernier, l’enseigne s’est également exportée hors de la région parisienne, en s’établissant à Lille.
M.B.
Tata Yoyo, dernier-né des Bistrots Pas Parisiens
Les Bistrots Pas Parisiens annoncent l’ouverture de leur 11e établissement, Tata Yoyo, situé au cœur de La Garenne-Colombes. Stéphane Rotenberg et le chef Arnaud Delvenne y dévoilent leur vision de l’accueil et du partage, faisant de Tata
Yoyo une escapade culinaire où convivialité rime avec qualité. Ainsi, la salle à l’atmosphère chaleureuse, agrémentée d’une sélection musicale des années Yéyé, transporte les convives à travers les époques. Si l’ambiance chalet montagnard ultra-cosy pour l’hiver n’est pas forcément de mise à l’arrivée des beaux jours, la salle se métamorphose au fil des saisons pour laisser place à une atmosphère de French Riviera. Ce changement est rendu possible grâce à l’utilisation de panneaux réversibles.
Côté cuisine, le chef a imaginé une carte réconfortante mettant en avant le meilleur de la cuisine française. De l’œuf cuit mollet en sauce au vin rouge, jusqu’aux ravioles de champignons à la truffe, Arnaud Delvenne s’exprime dans le respect des produits et des saisons, avec toujours une formule complète à 39,99€. Pour accompagner chaque mets, une sélection de vins et de cocktails est suggérée.
M.G.
Maison des Drus réinvente la restauration d’altitude
Beyond Places et La Compagnie du Mont-Blanc associent leur expertise et révolutionnent la restauration d’altitude en créant Maison des Drus, berceau de 18 restaurants de montagne nichés au cœur de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc.
La singularité de Maison des Drus réside dans l’Atelier, cuisine centralisée, moderne et spacieuse (1200 m2) où sont
préparés l’ensemble des plats et produits proposés dans les différents restaurants. Cette nouvelle installation permet de maîtriser la totalité des étapes de production. De la fabrication du pain à la confection des sauces en passant par la création des desserts, tout est réalisé sur place et placé sous les regards attentifs de Loïc Renand et Boris Capelle, respectivement chef exécutif et chef pâtissier-boulanger. Les ingrédients proviennent directement de producteurs locaux qui partagent l’engagement de Maison des Drus pour la tradition, l’authenticité et le respect de l’environnement. L’objectif de cet investissement est de proposer une cuisine de qualité constante dans l’ensemble des points de restauration de la vallée.
Maison des Drus propose une offre variée, de l’en-cas au bord des pistes au déjeuner en terrasse, en passant par un repas au self. Fin 2023, trois établissements ont fait peau neuve afin d’accueillir gourmets et amateurs de ski, avec notamment La Bergerie de Planpraz, transformée en brasserie haut de gamme.
T.T.
Retrait de la proposition de loi « non fait maison »
La CGAD, le GHR et l’UMIH ont exprimé leur satisfaction après le retrait de la proposition de loi visant à imposer la mention « non fait maison » sur les cartes des établissements ayant une activité de restauration. Cette mesure devait être débattue en Commission des affaires économiques le 20 mars puis dans l’hémicycle le 25. « Nous défendons la qualité et la transparence pour les consommateurs pour toute la filière de la restauration hors domicile, mais nous refusons de faire apparaître une mention négative sur nos cartes ou tout autre support ! », déclarent d’une même voix les 3 organisations, selon lesquelles cet abandon « ouvre la voie à des propositions plus adaptées et constructives, favorisant la transparence, tout en respectant la complexité de nos métiers ». La CGAD, le GHR et l’UMIH suggèrent, entre autres initiatives, de mettre en place un système d’affichage spécifique, obligatoire et harmonisé, permettant aux consommateurs d’identifier clairement les plats « faits maison » de ceux « non faits maison », à partir de produits industriels.
M.B.