Maison Jaune, table flottante & lieu de vie par Thomas Landowski
Le quai du Point du Jour à Boulogne-Billancourt accueille depuis peu Maison Jaune, nouvelle table amarrée par Thomas
Landowski. Enfant du métier (il a grandi à L’Amirauté, hôtel-restaurant normand de ses parents) notamment formé chez Hélène Darroze, Thomas a souhaité ouvrir un restaurant à son image : une maison de famille et de partage dédiée aux rencontres. Aux commandes des cuisines de Maison Jaune, Vincent Ressel élabore chaque jour une cuisine métissée, où fraîcheur des produits et saisonnalité sont les maîtres-mots. Butternut rôti, cacahuètes, mizuna, graines de lin (13 €) ; Cabillaud, chou & carottes fermentés, piment & coriandre (25 €) ; Magret de canard pour 2, baies de Sichuan, aneth & riz parfumé (48 €) ou Cheese-cake japonais, poire (12 €) composent, entre autres, la carte du restaurant de 120 couverts. Des assiettes accompagnées de vins bio ou en biodynamie, ainsi que de cocktails signés Alexis Lebrun. E.N.
Laurent Théodore, nouveau président de la Fédération nationale des boissons
Laurent Théodore, président de France Boissons depuis septembre 2022, a été nommé président de la FNB (Fédération nationale des boissons) en décembre dernier à l’issue du conseil d’administration. Le 1er janvier dernier, il a succédé à
Jean-Jacques Mespoulet, en place depuis 10 ans.
Élu pour un mandat de 2 ans, Laurent Théodore s’engage à poursuivre le travail de ses prédécesseurs en cultivant une approche collaborative et interprofessionnelle. Son principal enjeu sera de défendre une vision plurielle de la profession où s’articulent agilité, services, proximité territoriale, qualité de l’offre et engagement sociétaire. « Depuis plus de 10 ans, la FNB s’attache à engager ses membres dans une démarche exigeante et contributive au développement durable, déclare Laurent Théodore. Il s’agira pour moi de poursuivre dans cette voie. Je m’attacherai notamment à faire connaître les positions portées historiquement par la profession et à faire reconnaître notre label RSE sectoriel Grossiste en boissons Engagé, véritable outil au service de la transformation de nos entreprises et, plus globalement, de notre filière. » A.F.
Roberta Caffè prend ses quartiers au cœur de Bordeaux
Le 8 janvier dernier, l’enseigne italienne Roberta Caffè (groupe Delineo) inaugurait à Bordeaux son dixième établissement français, le premier dans le Sud-Ouest.
Aux commandes, Antoine et Juliette Denès, tous deux formés à l’Institut Lyfe (ex-Institut Paul Bocuse). « L’ouverture de
notre premier Roberta Caffè à Bordeaux est la concrétisation de notre envie d’entreprendre », déclare Antoine Denès, dont l’établissement peut accueillir 30 convives en salle, dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Une terrasse est également accessible. « Nous avons choisi la franchise Roberta Caffè pour son authenticité et notre amour de la gastronomie italienne. Nous sommes très heureux de pouvoir désormais déguster cette cuisine ensoleillée avec les Bordelais.» L’adresse bordelaise reprend les codes de l’enseigne, en misant sur la gastronomie traditionnelle italienne. Ciabattas, focaccias, pizzas, piadine ou encore torta della nonna composent l’offre, élaborée à partir d’ingrédients rigoureusement sélectionnés. A.F. & M.B.
Kapara, nouvelle table festive d’Assaf Granit
Exit le Balagan, place à Kapara ! Le 21 novembre dernier, après plus d’un an de fermeture, l’établissement de la rue d’Alger (Paris) rouvrait ses portes sous l’impulsion du groupe JLM, qui comprend Shosh, Tekés et Shabour, table étoilée d’Assaf
Granit. Outre le mobilier rafraîchi et l’identité graphique repensée, le lieu conserve son identité moderne et éclectique ayant fait la renommée du Balagan. En compagnie de la jeune Zohar Sasson, venue d’Israël pour l’occasion, Assaf Granit compose une carte franche et épicée. Les entrées oscillent entre 16 et 21€. Le célèbre baba ganoush devient « Aba Ganuv » avec son aubergine brûlée, tahini et beurre noisette. Les plats généreux et relevés ne manquent pas de piquant, à l’image du Mesachen (keftas de poulet, crêpe, paprika fumé, herbes fraîches) ou des Coq-lettes au vin (côtelettes d’agneau, mashi coq-au-vin, freekeh, chimichurri). Les fruits sont à l’honneur côté desserts, notamment avec le Malabiyah et ses noix caramélisées, figues, pistaches et mûres. T.T.
Big M renforce son maillage
Déjà présente en France à travers 53 restaurants franchisés, Big M accélère son expansion. En effet, l’enseigne proposant
des burgers dans une ambiance food-court prévoit l’ouverture de nouveaux établissements au rythme d’une vingtaine en Métropole sur l’année 2024. Les ambitions d’expansion ne se limitent pas au territoire français : en effet, Big M devrait concrétiser prochainement une ouverture au Sénégal. Pour rappel, cette enseigne lancée en 2019 à Bondy se présente comme pionnière en matière de street-food halal. Son concept : imiter les burgers emblématiques des chaînes de fast-foods et les réunir dans un même établissement, le tout à des tarifs contentant fournisseurs et consommateurs. M.G.
Une carte « terroir » chez Calice par Chikuda Kazuma
Julien Alain ouvrait à la mi-janvier Calice, nouvelle table parisienne & bar à vins de 62 couverts située au cœur du Quartier
latin. C’est rue de Bazeilles (75005) que le restaurateur, déjà à la tête des restaurants Narro & Baillotte, laisse libre cours à la créativité du chef Chikuda Kazuma pour des assiettes « terroir » et créatives aux accents nippons. Tapas francisées et cuissons binchotan se mélangent, donnant naissance à des plats tels que le Kaarage de ris de veau, mayonnaise au shichimi (24€), le Carpaccio de sériole marinée aux agrumes, lait d’amande, crevette sakura, combava et Kalamansi, radis d’hiver (16€) et autres Gnocchis de Kabocha grillés au binchotan, espuma de comté, châtaigne et courge spaghetti, émulsion au vin jaune (22€). Une carte faisait la part belle aux produits de haute qualité, issus de Maisons dont la réputation n’est plus à faire (boucherie Hugenin, Ostrenn, L’Agrumiste, Comptoir Corrézien), ici accompagnée de vins sélectionnés par le sommelier expert en vins nature Thomas Legrand. E.N.
Démocratiser la cuisine végétale
Après avoir inauguré 6 points de vente l’an dernier, Furahaa accélère sa cadence de développement et espère ouvrir au moins 30 nouvelles unités franchisées en 2024. Pour ce faire, l’enseigne de restauration rapide 100% végétale lance une levée de fonds publique avec l’ambition de collecter 1 M€. Par ailleurs, une nouvelle mini-franchise baptisée « Furahaa Express » verra le jour cette année avec l’objectif de faire éclore, dès l’année prochaine dans le monde, 30 à 50
établissements basés sur ce concept. Ils s’appuieront sur une formule « clé en main » incluant notamment des options flexibles telles que des containers noirs ou compacts tout-en-un ou des locaux d’immeuble nécessitant au moins 6 m2, chacun intégrant une cuisine et un système d’extraction.
Pour rappel, Furahaa a été fondée en 2015 par l’entrepreneur Arthur Devillers. Sourd depuis l’âge de 2 ans, il s’est engagé à développer un groupe d’établissements gérés par des personnes sourdes et à faire connaître la langue des signes aux personnes entendantes.
Outre son souhait de démocratiser la cuisine végétale, l’enseigne espère contribuer à casser les idées reçues sur la surdité, afin de faciliter l’insertion professionnelle des personnes qui en sont atteintes. Arthur Devillers rappelle que « cette communauté est victime de discrimination à l’embauche, avec un taux de chômage 4 fois plus élevé que celui de la population en général ». T.T.
Marius, l’auberge version Sébastien Sanjou
Retour aux sources pour Sébastien Sanjou. Déjà à la tête de deux restaurants étoilés (Le Relais des Moines* aux Arcs-sur-
Argens et Trente-Trois* à Paris), le chef originaire du Sud-Ouest a ouvert le 13 janvier à Biarritz une nouvelle table : Marius. Là, il entend donner une seconde vie à l’auberge qui a marqué sa jeunesse. « Quand j’étais au lycée hôtelier de Biarritz, mes parents m’emmenaient pour le déjeuner dominical dans la maison Monsieur Gaüzère, une icône de la cuisine basque, raconte-t-il. Ce lieu est demeuré à jamais un rêve d’enfant. » Au sein de cette bâtisse du XIXe siècle, Sébastien Sanjou propose deux formules : entrée/plat ou plat/dessert à 29€, et entrée/plat/dessert à 35€. Dans l’assiette, rien que du local, des volailles de Pierre Duplantier au foie gras de Robert Dupérer en passant par les œufs de la ferme Iparla Etxaldéa et l’agneau de Axuria. Aux côtés du chef, Kévin Bijot en cuisine et son épouse Ludivine Bijot en salle, ainsi que Géraldine André, anciennement au Relais des Moines et désormais associée à Sébastien Sanjou chez Marius. A.F. & M.B.
Agnès Théodose, nouvelle déléguée générale des Traiteurs de France
Directrice générale du GHR (Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France) entre septembre 2022 et janvier
2024, Agnès Théodose exerce désormais au sein des Traiteurs de France en qualité de déléguée générale.
Formée en journalisme puis en droit, économie et gestion, elle a fait ses armes dans les organisations professionnelles et en particulier dans le secteur CHR depuis près de 15 ans.
« Rejoindre l’association Les Traiteurs de France est l’occasion pour moi de mettre mon énergie et mon expérience au profit d’une profession passionnante qui mérite particulièrement d’être mise en lumière », se réjouit-elle. Et d’ajouter : « Il s’agit d’une branche bien spécifique du secteur HCR avec des valeurs, une organisation ou encore des problématiques terrain qui lui sont propres. Elle vit actuellement une période de forte mutation avec des enjeux, notamment RSE, importants et des contraintes réglementaires que nous devons anticiper. » M.B.
Et de 2 pour Super Bao !
Après un 1er restaurant dans le quartier de Bastille à Paris (75011), Beilei Zheng ouvre un second Super Bao dans le 10ᵉ arrondissement de la capitale. C’est le quartier de République que la fondatrice de l’enseigne a sélectionné, ici associée au
cabinet Régis Botta pour un écrin futuriste et cristallin dédié au Bao Burger. Pain réalisé sur place cuit au four (entre bun et bao) et viande française marinée à la coréenne (façon bulgogi) devraient rencontrer le même succès qu’à Bastille dès fin février 2024. Le restaurant spécialisé dans la street food franco-japonaise qualitative propose également Karaage (8€), frites (french, patates douces, aux algues aonori – 3€-5€), scotch eggs (6€) et autres bentos (13€-15€) toujours réalisés à la main, à base d’ingrédients «home made». Une formule déjeuner (bao burger, frites et boisson ou bento & boisson – 16€) ainsi que quelques desserts (crème brûlée sésame, cheese-cake yuzu, mochis glacés – 5€-6€) sont aussi à la carte. À noter également, des versions halal et véganes sont aussi disponibles, pour satisfaire le plus grand nombre. E.N.
Cuisine solaire et ambiance jazzy aux Bascules
C’est au numéro 3 de la rue de la Bourse à Paris (75002) qu’ouvrait récemment Les Bascules, nouvelle table d’une cinquantaine de couverts (et 14 autres en terrasse) à la carte et au décor acidulés. L’architecte d’intérieur Delphine Vendel Braud a fait la part belle au bois et aux tons vifs (jaune, bleu Klein) pour une salle accueillant une clientèle mêlant
gourmands et mélomanes du mardi au samedi de 12h à 2h. La cheffe libanaise Melissa Nassif a imaginé une carte méditerranéenne (Ceviche de daurade, kumquat, piment, sauce persil ; Salade d’halloumi grillé, figues rôties, herbes fraîches ; galettes man’ouché au zaatar – 12€/17€) qui s’accompagne de cocktails aux noms pour le moins… originaux, à l’image du « Kill My Boss » (Tequila Olmeca, Cointreau, liqueur Saint-Germain, citron vert, sirop de basilic maison, jus de poire), du « Make America Love Again » ou encore du « On Part Demain ». Les vins, français et grecs (16 références), ont quant à eux été sélectionnés par le sommelier Bruno Quenioux (Meilleur Caviste 2017 Gault&Millau). Côté ambiance, c’est « jeudis jazz » toutes les semaines à partir de 20h, en présence de jeunes talents ou de grands noms (le saxophoniste et flûtiste Stéphane Guillaume, le tromboniste Robinson Khoury) pour veiller jusque tard dans la nuit. E.N.
Panzani Solutions, nouvelle division dédiée à la RHF et aux industriels
Le 25 janvier, le groupe Panzani lançait officiellement Panzani Solutions, une structure unique à destination des industriels et des professionnels de la RHF.
Son objectif : répondre aux besoins spécifiques de chaque client et accélérer la création de solutions produits innovantes,
en s’appuyant notamment sur son centre de recherche applicative et de développement intégré situé à Gennevilliers : le Durum Center.
Outre ses activités de recherche, ce lieu abrite en effet une cuisine de démonstration professionnelle permettant aux clients de tester en conditions réelles les produits phares de Panzani Solutions, à l’image des pâtes, sauces, coatings et ingrédients à base de blé dur.
À noter enfin que cette nouvelle division s’inscrit dans une démarche globale de qualité et de durabilité, au travers d’une gamme comprenant des produits respectueux des critères Egalim (Label Rouge, certifiés HVE…) et des solutions spécialement conçues pour les menus végétariens. M.B.
La Pecoranegra par Mauro Colagreco prend ses quartiers à Lyon
Fort du succès de ses adresses à Menton et Strasbourg, Mauro Colagreco ouvrait le 23 janvier dernier à Lyon une 3e pizzeria Pecoranegra. Celle-ci suit la philosophie de ses aînées : un concept simple et authentique mettant en valeur
l’excellence et la simplicité de la gastronomie italienne. Les convives retrouvent les emblématiques pizzas au style napolitain, réalisées à partir d’une farine de blés bio et issu d’une fermentation lente et naturelle, pour une meilleure digestibilité.
Le chef triplement étoilé du Mirazur valorise aussi le terroir local, avec par exemple les fromages affinés de La Mère Richard ou encore les fruits et légumes provenant des Jardins de Vartan, une exploitation située à moins de 15 km du restaurant. L’établissement peut accueillir 75 convives (et 30 de plus à l’extérieur dès le printemps), dans un décor signé par l’architecte franco-argentin Marcelo Joulia. M.B.
« Ça va cruncher » chez Pizza Cosy
Fondée en 2010 à Saint-Étienne, l’enseigne Pizza Cosy a été pensée avec un code couleur différenciant (blanc, gris et
orange), un nom court et un logo identifiable en forme de four. 13 ans plus tard, les fondateurs de l’entreprise évoluent et opèrent une refonte de leur image de marque, autour d’une nouvelle baseline : « ça va cruncher ». L’enseigne s’appuiera désormais sur cette nouvelle identité visuelle pour poursuivre son développement, avec l’objectif d’ouvrir 100 unités d’ici fin 2025. Nouveaux noms de recettes, jeux de mots évocateurs ou accrocheurs : la carte automne/hiver 2023 témoigne également de ce nouveau positionnement. A.F. & M.B.
Court-Bouillon, 1re table éphémère de Jean Covillault
Candidat de « Top Chef » 2023, Jean Covillault ouvre sa première résidence du 12 février au 31 mars prochains à Paris : Court-Bouillon. Au sein de cette table de 20 couverts, le chef de 27 ans reprendra les classiques de la cuisine française pour les revisiter à sa façon. Ouvert uniquement le soir, Court-Bouillon proposera une carte courte avec 3 entrées, 3 plats et 3 desserts (menus entre 25€ et 30€) qui évolueront selon les arrivages. Quelques-unes de ses recettes phares, à l’image de la tourte de volaille façon chasseur, de l’omelette aux champignons ou encore de la glace maison au rhum-raisin, y figureront. A.F. et M.B.
Sushi Shop & Albert Adrià signent une collaboration inédite
Le chef espagnol du restaurant Enigma (Barcelone) Albert Adrià – connu dans le monde entier pour sa contribution au succès d’ElBulli avec son frère Ferran – collabore avec Sushi Shop pour une box et autres créations d’exception. Sa cuisine
délicate et originale fait ici écho aux savoir-faire des maîtres sushis de l’enseigne, donnant naissance à quelque 21 pièces toutes plus surprenantes les unes que les autres. Shiitaké Gunkan, Shiso Sushi, Chicken Kimchi Futomaki, Tamago Spring, Salmon Hako et Spicy Tuna Hako se partagent la vedette au sein de cette box Sushi Shop x Albert Adrià disponible en édition limitée (26,90€). Le chef signe aussi d’autres créations telles que le Temaki Like Tapas, composé de plusieurs préparations (guacamole, tartare de thon spicy, légumes et pickles croquants, shiitakés confits) à associer à du riz vinaigré et des feuilles de nori crispy (17,90€) ou encore le Shiitaké Onigiri composé de riz, shiitaké, furikake, gingembre mariné, sésame noir, huile de sésame et algue nori (3,90€ la pièce). E.N.
La Petite Expérience, une ode à la « chimie culinaire »
Passionné de chimie culinaire et fondateur de L’Atelier Flamel, épicerie fine spécialisée dans les produits artisanaux fermentés, Gautier Mobuchon ouvrait le 5 décembre dernier, à deux pas de l’Hôtel de Ville (Paris 4ᵉ), son premier restaurant : La Petite Expérience. Le lieu est imaginé comme un laboratoire où fusion des arômes et cuisine bien-être
s’entrelacent.
Au menu, pas de formule chimique mais des associations subtiles et saines pensées par le chef, qui revisite la cuisine française et parfois du monde. Certains produits sont issus d’un processus de fermentation réalisé sur place dans la cave dédiée. La carte est composée d’ingrédients sourcés en circuits courts auprès d’artisans du Collège Culinaire de France.
Hachis Parmentier revisité à la patate douce, chorizo et comté ou Filet de truite poché au lait de vache se dégustent dans une salle de 46 couverts. Côté boissons, les cocktails classiques côtoient les « c’rhums » originaux, comme les rhums agricoles citron-gingembre ou orange-poivre fumé. Une sélection de mocktails créative et innovante est également disponible, à l’image du Cherry lipstick et sa purée de griottes, vinaigre de cerise, tonic kéfir et zeste d’orange. Pour enrichir davantage l’expérience, des ateliers seront régulièrement animés par Gautier Mobuchon ou par les artisans du Collège Culinaire de France. T.T.
Piccola Mia, dernier-né de la famille Coco
Après Mon Coco République, P’tit Coco Levallois, Neuilly & place d’Italie, Christophe et Delphine Elziere ouvrent début
2024 Piccola Mia. L’établissement, situé au numéro 4 de la place de la République, s’annonce comme la nouvelle table festive du 11e arrondissement, accueillant amateurs de cuisine italienne et de musique disco. Divisé en 3 univers pensés et aménagés différemment par l’architecte Michaël Malapert, Piccola Mia dévoile un espace de restauration au rez-de-chaussée donnant sur une cuisine ouverte ; un 1er étage « cocooning » et un club au sous-sol, avec playlist des années 80 et boules à facettes. En cuisine, l’établissement fait la part belle aux grands classiques italiens revisités par Denny Imbroisi, aux pizzas de Julien Serri et aux cocktails signés Matthias Giroud. E.N.
La Philharmonie de Paris prend son Envol
Le 22 janvier dernier, le restaurant L’Envol ouvrait ses portes au cœur de la Philharmonie de Paris, sous l’égide de SSP France et du chef Thibault Spiwack, aux commandes des fourneaux.
Au menu : une cuisine accessible, gourmande et responsable. « La Philharmonie de Paris incarne la passion de la musique et le désir de la partager avec le monde, déclare le chef étoilé d’Anona (Paris 17e), dont la partition est exécutée par Sarah Ledu. Son restaurant doit aussi s’imposer comme un temple de la gastronomie qui promeut la culture culinaire française. Je crois sincèrement que tout comme la musique, la gastronomie est un art qui mérite d’être partagé et célébré par tous. J’ai souhaité la démocratiser en la rendant accessible à tous, sans faire de compromis sur le goût ou la qualité. » « En travaillant main dans la main avec le chef, nous nous engageons pour une restauration durable et éthique », ajoute la cheffe exécutive de l’Envol.
Truite en gravlax provenant de la pisciculture de la Villette, champignons de Paris, ragoût de lentilles beluga d’Île-de-France ou encore poitrine de cochon du Tarn composent la carte du restaurant, qui fait la part belle aux assiettes à partager, plats traditionnels et mets plus luxueux. Courte et proposant des options végétales, l’offre évolue régulièrement au gré des saisons et des marchés. Des formules oscillant entre 33 € et 45 € sont également suggérées. M.B.
Fabien Vullion ouvre son bar
à vins à Annecy
Chef sommelier du Restaurant David Toutain (Paris 7e) depuis décembre 2020, c’est désormais à son compte qu’évolue
Fabien Vullion. En juin dernier, il quittait l’établissement doublement étoilé de la rue Surcouf pour faire route vers Annecy et ouvrir, quelques mois plus tard, un bar à vins avec sa compagne Camille Dupont.
Baptisé Les Parcellaires, le lieu accueille les convives depuis le 12 décembre 2023 et propose une sélection de 700 références, dont 200 en champagne. « J’ai apporté 10 ans de ma collection privée afin de servir des millésimes à maturité et des cuvées exceptionnelles », détaille le sommelier.
Pain de la boulangerie Aristide, planches et assiettes à partager (chaudes et froides) à base de produits locaux et réalisées par Camille complètent les crus. À découvrir notamment : la planche monochrome « Les Parcellaires de Camille » (fromages, fruits et/ou légumes frais, préparation maison à tartiner…), qui évoluera tous les deux mois au gré des saisons. L’ensemble est servi dans une ambiance décontractée, lumineuse et cosy. M.B.
Bagelstein réorganise son offre
Le 31 janvier, Bagelstein a présenté dans son atelier de Pantin ses nouveautés 2024 en présence de Thierry Veil, cofondateur de l’enseigne. L’offre se trouve désormais segmentée en 3 gammes distinctes et 8 nouveaux bagels font leur apparition. La gamme historique, désormais baptisée Iconic, se réduit à 4 bagels (contre 9 à sa création) et comporte
notamment une option végane (falafels, houmous, oignons rouges, tomate, salades, sauce à la menthe).
La gamme Sélection propose quant à elle 5 recettes plus travaillées et servies chaudes : Double pastrami, Crispy poulet, Pulled bœuf, Poulet satay et Cabillaud stick.
Enfin, la gamme Easy se compose de 3 références servies froides : le veggie Chutney cheddar, le Fresh thaï et le Scrambled œufs. Elle est économique (3,90€) et particulièrement adaptée aux petites faims (80 g au lieu de 130 g pour le pain).
L’ensemble de l’offre est élaboré à partir de produits frais, tandis que les pains et pâtisseries sont produits dans l’atelier de Pantin et acheminés tous les deux jours dans la France entière. L’enseigne, qui concrétise plus de 17 ouvertures par an et compte à date 87 unités en France et en Europe, a réalisé l’an dernier un CA en augmentation de plus de 24%. A.F.
« Des burgers plus chauds, plus juteux, plus savoureux » chez McDonald’s
Le 5 février, McDonald’s France lançait dans tous ses restaurants de nouvelles recettes pour 3 de ses burgers phares.
« La renommée de McDonald’s repose sur nos burgers iconiques, déclare Jean-Guillaume Bertola, Chief Marketing Officer McDonald’s France. Nous avons saisi l’opportunité de les rendre encore meilleurs en effectuant quelques optimisations en cuisine et en faisant évoluer nos recettes pour revenir à ce que les gens aiment le plus : des burgers plus chauds, plus juteux, plus savoureux. »
C’est dans ce cadre que les recettes Big Mac, Royal Deluxe et Double Cheese ont été revisitées. Les pains sont cuits plus
longtemps pour qu’ils puissent retenir davantage le jus de la viande et la chaleur. L’enseigne annonce également une nouvelle méthode de cuisson des steaks qui seront désormais cuits avec des oignons et à la commande. Particularité du Big Mac, il sera maintenant servi avec plus de sauce. Pour introduire ces changements, une nouvelle campagne publicitaire baptisée « mise à jour 2.02.4 » est diffusée en télévision comme en affichage.
Pour rappel, McDonald’s comptabilise aujourd’hui 1 560 restaurants avec un rythme d’ouverture de 30 unités par an. L’enseigne leader du marché entend accélérer son développement en France et sera notamment présente au salon Franchise Expo les 16, 17 et 18 mars prochain à Paris. M.G.
La Pataterie se réinvente…
Le groupe engage un plan de transformation : l’enseigne, créée en 1996 par Jean-Christophe Pailleux, lance une nouvelle génération de restaurants et repense son modèle pour s’inscrire dans la modernité, tout en conservant son ADN.
L’architecture des restaurants a été repensée, à l’image de celui de Montauban, où les clients sont désormais accueillis dans un décor de maison de campagne à l’ambiance chaleureuse et cosy. Plus que jamais, l’enseigne assume et revendique son côté populaire. La nouvelle offre culinaire repose sur des recettes originales conçues avec des produits majoritairement français. Assiettes généreuses et recettes réconfortantes sont au menu, à l’image de la saucisse purée maison, de la fondue
au camembert ou du Parmentier à l’effiloché de canard. L’offre boissons a également été revue et propose cocktails et vins « à l’accent cocorico ».
Outre la refonte de son offre produit, La Pataterie engage un profond changement de son modèle économique avec l’objectif « d’initier un nouveau type de collaboration avec les futurs franchisés ». Pour déployer cette nouvelle génération de restaurants aux côtés de la franchise traditionnelle, l’enseigne s’appuiera sur un schéma d’exploitation en 3 étapes : reprendre certains restaurants « version classique » pour les transformer, trouver un exploitant restaurateur qui s’associe au capital du restaurant et lui donner la possibilité d’évoluer capitalistiquement en fonction des résultats du restaurant jusqu’à un statut de 100% franchisé.
Depuis novembre 2023, l’enseigne a déjà procédé à la transformation et à l’ouverture de Montauban et Limoges, et s’apprête à ouvrir à Châlons-en-Champagne en mars prochain. Avec Avrainville, déjà transformé en 2020, ces 4 restaurants feront office d’établissements pilotes de la marque. T.T.