Avec Sard’in, Antony Germani veut prouver que la sardine, produit accessible et simple, mérite le détour. Il comptait au départ proposer des boîtes à ouvrir entre amis autour d’une bouteille de vin et de pain grillé. Il s’est finalement mis à créer ses beurres aromatisés pour accompagner ces conserves de produits de la mer d’origine portugaise, espagnole et marseillaise, ainsi qu’à faire vieillir certaines boîtes en cave. Puis il a conçu une carte du marché qualitative. « Me connaissant, il fallait tout de même un peu de cuisine ! » lance le jeune chef, qui est passé par de très belles maisons. Le menu comprend notamment une soupe de sardines fraîches (9 €), un fish & chips de sardines fraîches avec panisses (11 €) et un bagel de sardine croustillante. En soirée, les tapas rencontrent le succès comme la bruschetta d’anchois de Cantabrie et les beignets de sardines (9 € à 15 €).
Sard’in sert 35 à 50 couverts chaque jour et reçoit une vingtaine de clients pour la boutique. L’enseigne développe sa propre boîte de sardines made in Marseille et va lancer des coffres et paniers pique-nique pour cet été. Le patron recherche un 2e emplacement à Aix et songe à franchiser le concept. Ouvert depuis juin 2015.
Prix remis à Antony Germani.Voir aussi
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