Alors que le modèle des concepts mono-produit semble être remis en cause dans le secteur, il s’en crée encore régulièrement, certains pour le moins étonnants. À Marseille, le chef Antony Germani a osé ouvrir un établissement autour de la sardine. Il prouve ainsi que ce produit accessible et simple mérite le détour, qu’il soit frais ou en conserve, revisité en tapas ou en recette minute à déguster sur le pouce.
Par Florence Nairat
Antony Germani réalise une première partie de carrière dans les restaurants de la capitale, notamment chez Joël 
Robuchon à L’Atelier, où il s’imprègne « des 3 fondamentaux de la cuisine que sont le produit, la cuisson et l’assaisonnement ». Puis il choisit de retourner à Marseille, convaincu du potentiel de sa ville natale en termes de développement de nouveaux concepts de restauration.
En parallèle du projet d’ouverture de son restaurant, qui devrait voir le jour 
prochainement, il se lance dans un projet de « bar à sardines », concept de restauration mono-produit façon tapas. « Au départ, c’était une blague ! Mais je me suis rapidement pris au jeu en découvrant de très bons produits qui ont bousculé mes a priori », explique Antony Germani.
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