Dans les chaînes de hamburger, le drive est présent depuis toujours. «Sur 1 085 restaurants, nous avons 803 drives», indique, par exemple, Fabrice Buisson Directeur des opérations nationales de McDonald’s France. «Cela signifie que 74 % du parc est en drive. Une proportion qui ne dépassait pas 59 % en 1996. La plupart de nos solos sont des drives, mais nous avons aussi quelques drives en centre-ville, notamment à La Courneuve, à Aubervilliers ou à Toulon. Aujourd’hui, 90 % des ouvertures de McDonald’s se font en drive, notamment parce que nous attaquons le marché des petites villes et que dans ces zones, les problèmes d’espace sont moins cruciaux.»
Même constat chez Quick. «En France, nous avons 220 restaurants en drive, ce qui fait que près de 70 % de notre parc est équipé pour le service au volant», indique Laurent Niewolinski directeur marketing de Quick. «En fait, pratiquement tous nos solos sont en drive.»
MISER SUR LA VISIBILITE
Le succès du drive dépend en partie de sa visibilité et c’est ce qui explique que les bâtiments de certaines enseignes, comme McDonald’s, soient spécifiques en drive. «Au début, nous avions des totems de 18 m de haut, avec de grands m jaunes, mais cette époque est révolue. Aujourd’hui, les bâtiments s’intègrent dans leur environnement et l’effort de visualisation porte d’abord et surtout sur le
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