Le 6 décembre dernier, la Fédération Nationale des Boissons (FNB) publiait le 1er rapport RSE de son label. Créé en 2015, ce dernier est dédié à la profession des distributeurs-grossistes en boisson.
Alors que 8 entreprises ont initié la démarche en 2015, elles sont aujourd’hui plus de 50 s à être labellisées. Cette dynamique illustre l’engagement de toute la filière, mais également la reconnaissance du travail effectué par la FNB : le label est en effet une co-construction de la fédération et des professionnels, permettant ainsi d’assurer une adéquation entre les exigences du label et les besoins des entreprises et des parties prenantes.
Le Label RSE permet aux professionnels d’identifier les actions à mettre en place, ainsi que les gains qu’ils en tireront. Dans son rapport, la FNB estime que 79% des labellisés ont pris des engagements complémentaires aux exigences du label, et que 93% des labellisés ont observé une augmentation du nombre de clients optant pour leur service de récupération des emballages en verre à usage unique.
De plus, le rapport souligne que la qualité du dialogue social s’est renforcée, avec 89% des labellisés déclarant attacher une importance particulière à sa qualité au sein de leur entreprise.
Grâce au label, 20 041 tonnes de verre à usage unique ont été collectées et recyclées entre 2016 et 2021 par les entreprises labellisées.
Une transformation pour 2023
Forte de cette réussite, et au regard des nouvelles exigences législatives et sociétales, la FNB entend faire évoluer le Label RSE au cours de l’année 2023 : en septembre, une vaste transformation avait ainsi été annoncée. Elle sera structurée autour de 5 engagements majeurs et sera accompagnée de la création d’une nouvelle plateforme de marque, afin d’offrir plus de lisibilité sur les performances et les engagements de la profession.
« Nous devons afficher plus clairement les réalisations de la profession, mieux expliquer notre démarche pour inciter les adhérents à s’engager, mais aussi valoriser les bonnes pratiques de chacun pour faciliter leur essaimage. Nous privilégions un label fort, crédible et non opposable. Nous souhaitons nous embarquer chacun dans une démarche de progrès exemplaire et reconnue, car nous sommes conscients des attentes et de l’urgence », explique Laure Bomy, DG de la FNB.
I.E.
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