La conceptualisation d’un restaurant remet-elle en cause son positionnement ?

LE CHEF

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La conceptualisation d’un restaurant remet-elle en cause son positionnement ?

Nouveaux codes pour attirer le client, relooking du logo, phrases chocs, « Instagrammage » actif, promotion volontariste… sont autant d’axes de travail qui occupent en permanence les restaurateurs souhaitant rester dans la course à la valorisation de leur concept. On ne les blâme pas. On observe même avec intérêt le succès de concepts ayant à la barre des patrons intelligents, opportunistes et nouveaux dans le métier. Les « conceptualisateurs » de restaurants sont des businessmen qui lancent des propositions sur un marché survolté, en espérant faire un tube. Car, en restauration comme en musique, on cherche maintenant le hit… et un succès en chasse un autre !


Ne nous attardons pas sur le pourquoi de la situation. Disons que la restauration manquait cruellement de modernité, dimension qu’amènent ces nouveaux concepts, notamment en snacking. Ne nous attardons pas non plus sur une critique du phénomène. Les clients de restaurant cherchent du « happening » – littéralement, « qu’il se passe quelque chose » – et le phénomène de mode accentue cette sensation. Un client est plus flatté quand il obtient une table dans un restaurant bondé. C’est ainsi.


Tentons plutôt d’apporter une courte analyse sur le process de conceptualisation. Tout d’abord, il faut bien sûr communiquer. Qu’il faille faire un logo, une baseline, une charte graphique, une promotion sur les réseaux sociaux… c’est évident. Mais comment diffuser l’info, et quelle info ? Je préconise d’abord que le restaurateur se penche sur ce qu’il


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