Article du dossier «Boulangerie nouvelle génération : l’essor du snacking»
Paul, Ange, L’atelier Papilles ou La Mie Câline… La boulangerie chaînée accorde une place de choix au snacking.
Pascale Benhaïem-Komlos avec Lucas Jollivet
Avec ses 240 adresses, La Mie-Câline réalise un chiffre d’affaires d’environ 27% sur les sandwiches et de 45% avec ses formules déjeuner. « Quand nous nous sommes lancés en 1985, nous étions les premiers à faire des sandwiches, déclare David Giraudeau, directeur général de La Mie Câline. Désormais, 100% des boulangeries font de la restauration. »
« Un marché de pauses »
Selon David Giraudeau, le marché du snacking en boulangerie se heurte désormais à de nouvelles tendances émergentes comme l’américanisation. Les grandes enseignes en provenance des Etats-Unis essaiment dans le marché français, poussant les boulangeries à revisiter leur offre : sur le modèle des coffee shops, ces dernières développent ainsi toute une carte de boissons chaudes. « Depuis 10 ans maintenant, les boissons chaudes de type Starbucks se développent bien, ajoute David Giraudeau. Maintenant, nous allons chercher des marchés de pauses, notamment la pause de l’après-midi,
on s’installe confortablement, on vient travailler avec son ordinateur et on prend une boisson chaude avec une viennoiserie
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