D’un côté du ring, la restauration japonaise, solidement installée sur le marché hexagonal depuis une trentaine d’années ; de l’autre, la cuisine thaïe, qui s’est frayé un chemin jusqu’en France il y a moins de 20 ans. Illusoire il y a encore quelque temps, cette confrontation gagne en légitimité à mesure que la consommation thaïe explose les compteurs de croissance. Une nouvelle donne qui pousse le voisin nippon à se réinventer sans cesse.
Par Anthony Denay et Anthony Thiriet
La cuisine asiatique a fait ses premiers pas en France « par les Chinois, à partir de l’exposition universelle de 1889, puis tout au long de leur immigration qui a suivi, notamment après la 1re guerre », indique Florian Poirson. Le fondateur de CHR Consulting évoque ensuite « une diversification des concepts asiatiques, en France, au début des années 2000 ». Parmi les cuisines concernées se trouvent les dynamiques jap’ et thaï, que nous passons au gril.
Un segment qui bouscule l’autre mais reste encore loin derrière
S’il est un mets asiatique démocratisé dans l’Hexagone, c’est bien le sushi ! 1 Français sur 3 en mangerait au moins 1 fois par mois. Implantés en France depuis les années 90, les restaurants de sushis ont surtout été démocratisés par 2 enseignes, Sushi Shop et Planet Sushi, qui se sont déployées dès 1998. Le segment s’est aussi développé à la suite d’un scandale sanitaire : en
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