5 ans après le lancement de boco, Simon et Vincent Ferniot gèrent 60 employés et vendent 4 000 bocaux de grands chefs et pâtissiers, chaque jour, en France. Sans langue de bois, les deux frangins reviennent sur l’évolution de leur concept de restauration rapide premium, nous livrent leurs avis et sentiments sur le secteur et évoquent leurs nombreux projets. Une double interview qui s’inscrit dans le cadre de notre dossier Snacking, du salon Sandwich & Snack Show et des Trophées B.R.A. qui ont distingué boco en 2012.
Propos recueillis par Anthony Thiriet
Anthony Thiriet : Pensez-vous avoir révolutionné le snacking en France ?
Vincent Ferniot : Nous avons peut-être popularisé le segment de la « restauration rapide haut de gamme », maillon fort entre le snacking et la gastronomie. Ce qui nous fait penser que boco a fait évoluer le secteur, c’est qu’il a été beaucoup imité. L’utilisation de bocaux comme contenants est de plus en plus fréquente. C’est bien car c’est à la fois pratique, écologique et esthétique. Nous nous battons par contre, au quotidien, contre la contrefaçon, c’est-à-dire les copies de notre marque et de notre univers.
A.T. : Pourquoi avez-vous ajouté des sandwichs à votre offre ?
V.F. : Nous voulions répondre à la demande de ceux qui aiment manger du pain au déjeuner. Il s’agit aussi d’éviter de nous couper d’une partie de la clientèle, notamment des groupes. Nous sommes conscients que le
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