À l’heure actuelle, les food trucks et la restauration nomade représentent encore une niche du segment snacking en France. Pourquoi les camions ne se multiplient-ils pas plus ? Pourraient-ils mettre le turbo ?
Éléments de réponse.La restauration nomade a du mal à s’imposer en France. « C’est une question de culture et d’éducation. La génération Z pourrait s’approprier davantage la finger food », pense Nicolas Riché (Leaders Club). Joris Bedeau, blogueur spécialisé sur la cuisine de rue, confirme que « pour la plupart des Français, le food truck reste un phénomène de foire : c’est marrant, américain, sympa de temps en temps… ». Il croit cependant en cette restauration et pense qu’elle peut entrer dans nos habitudes. La preuve, certaines grandes chaînes comme Courtepaille et Quick s’y sont mises. « C’est surtout une façon pour elles de se moderniser », commente Maria Bertoch (NPD Group).
Une acceptation tout relative
Même si leur image s’améliore, les food trucks font toujours face à l’administration. « Là où il n’y a pas de restaurant, ça se passe bien ; mais là où la restauration est forte, c’est plus difficile », indique Joris Bedeau. Leur force concurrentielle n’est guère appréciée. « Ce qui est étonnant, c’est qu’une boulangerie ou une supérette peut faire du snacking près d’un restaurant, mais quand un camion s’installe à plusieurs centaines de mètres de là, on sort les armes ! »
L’exemple de Paris est-il réjouissant ? Pas
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