L’isolation acoustique des clubs et autres bars et restaurants à ambiance musicale est un sujet sensible. De nuit comme de jour, il faut à la fois satisfaire les clients et éviter les troubles de voisinage. Faisons le point avec Samuel Sibony, consultant acoustique chez ITG Construction. Informations recueillies et coordonnées par Anthony Thiriet
Les établissements musicaux de nuit sont soumis à une réglementation acoustique stricte, définie par le décret n°2017-1244 du 7 août 2017 relatif à « la prévention des risques liés aux bruits et aux sons amplifiés en matière de protection du voisinage ». Ce décret limite le niveau sonore à 102 dB(A) pour les discothèques, et 95 dB(A) pour les bars avec concerts. Ces seuils permettent d’éviter les plaintes de voisinage, tout en offrant un confort auditif aux usagers.
Le rôle essentiel
de l’acousticien
Pour toute ouverture ou changement d’activité, il est conseillé de réaliser une étude d’impact acoustique vis-à-vis du voisinage. Elle est réalisée par un acousticien, qui dresse un dossier complet, véritable carte d’identité des lieux. Il comprend des éléments administratifs comme des photos, des plans, les coordonnées et le nom du gérant. Il intègre aussi des éléments techniques, comme la mesure de l’isolation acoustique entre l’établissement et les voisins. « L’objectif de l’acousticien est de définir les niveaux sonores
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