Intrinsèquement liée à l’idée de production et de rémunération, on ne travaille plus aujourd’hui dans le seul but de gagner sa vie. D’autres objectifs ont pris le pas tels que la recherche d’un équilibre, une quête de sens, un épanouissement personnel, du temps… petit à petit, le quiet quitting ou « démission silencieuse » fait ainsi des émules. Explications de Ségolène Saltel, du cabinet Leaderia, qui préconise un management bienveillant pour s’en prémunir dans un secteur et des métiers de passion.
Historiquement, le travail (tripalium en latin, « instrument de torture ») désigne la souffrance et la douleur. Au sens moderne du terme, le travail est une activité humaine à part entière, il structure le temps, donne un cadre et permet de mieux apprécier son temps libre. Il permet aussi d’exister socialement, d’être reconnu, de faire des choses qui nous intéressent.
Et si le travail rendait heureux ?
Le travail devient aujourd’hui une activité humaine susceptible d’avoir du sens ! Les « métiers passion » existent, le secteur de l’hôtellerie-restauration en est l’exemple même. Ces métiers nécessitent un investissement de soi à temps plein mais les horaires et les conditions contraignantes ont engendré de nombreuses interrogations. La crise sanitaire a entraîné une période d’introspection qui a accéléré ces questionnements et semble-t-il, a contribué à brouiller
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