À l’heure où le recul de l’âge de départ à la retraite est au cœur des débats, faire travailler « les vieux » et « les vieilles » apparaît comme une solution possible, voire nécessaire, pour équilibrer les finances publiques compte tenu du vieillissement démographique, mais aussi pour pallier les difficultés de recrutement rencontrées dans certains métiers. Ségolène Saltel, de chez LeaderIa, nous en démontre tous les avantages.
Postulat de départ : l’emploi de ceux qu’on appelle les « travailleurs expérimentés » est loin d’être une évidence. L’âgisme est une réalité qui n’épargne personne, cependant, dans le dernier tiers de leur vie professionnelle, il semblerait que les femmes soient confrontées à des discriminations plus importantes que celles de leurs collègues masculins. En effet, à l’occasion de leur recherche d’emploi ou lors d’une évolution professionnelle, elles font face à « la double peine ». L’âge et le sexe apparaissent encore aujourd’hui comme les deux premiers motifs de différenciation liés au travail.
Pourquoi tant d’hésitation
et de méfiance à leur égard ?
Considérées parfois comme déconnectées, trop lentes, trop coûteuses, inaptes ou inadaptées, les femmes doivent redoubler de stratégie pour convaincre. En 2022, le taux d’emploi chez les femmes de plus de 50 ans était de seulement 51% contre 56% pour leurs collègues masculins. En 2020, les femmes représentaient 43% des effectifs dans l’agroalimentaire et 47% dans l’hôtellerie-restauration.
Et si les
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